10 févr. 2011

Utopie électrique

Une certaine presse française a créé un buzz monstrueux autour de la voiture électrique et dans une moindre mesure autour de la voiture à air comprimé. Certaines entreprises française alimentent ce buzz en faisant croire que des espions venus de Chine ont dérobés des secrets fondamentaux concernant la conversion d'énergie électrique. Les journalistes persuadent ainsi le peuple français et le monde francophone que des solutions sont sur le point d'être trouvées pour que le trafic individuel continue de croître.

Or ces agrégés en science molles n'ont pas vraiment saisi les enjeux réel de la problématique énergétique.  Car la question fondamentale n'est pas tant de savoir de quelle manière nous allons stocker, transmettre et dépenser l'énergie, mais plutôt comment la produire dans le futur. En effet, indépendamment du problème technique des batteries pour le stockage de l’énergie et sur lequel planche tous les constructeurs, il ne faut pas oublier que la production de l' énergie primaire n’a toujours pas trouvé de solution.

Veut-on couvrir la terre de panneaux solaires, d’éoliennes ou de centrales marémotrices pour avoir de l'énergie propre ou veut-on remplacer chaque station service par une centrale nucléaire,  qui assurerait un approvisionnement sans rejet de gaz à effet de serre. Mais dans ce dernier cas de figure, l'humanité devrait résoudre le problème de l’élimination des déchets radioactifs,  qui resteront dangereux des millions d’années.

Évidemment qu'en France le problème se pose différemment, car les milieux judéo-capitalistes qui gouvernent ont décidés, sans consulter le peuple de couvrir la France de centrales nucléaires. C'est pourquoi il devient dans ces conditions envisageable de développer un véhicule électrique. Mais cette solution demeure purement locale, car elle convient qu'à un pays fortement nucléarisés tel l'hexagone et il n'est pas certain que, lorsque tout le monde voudra recharger sa batterie le soir, les centrales existantes suffiront à fournir suffisamment de courant.

Le groupe Fiat ne se lance pas dans la construction de véhicules électrique car il estime sans doute que la question de la production du courant n’est pas encore résolue. Mais le groupe Fiat ne laisse pas totalement tomber l’électrique, car il avait présenté un projet de décomposition de l’eau de mer en hydrogène dans le désert de Libye ou d’Abyssinie. Même si le groupe italien n’a pas jugé bon d’investir dans la technologie électrique, tant que le problème de la production d’énergie primaire n’est pas résolu, il pourra cependant bénéficier des avancées technologiques faite par le groupe américain Chrysler depuis 2007 avec les véhicules EV du projet ENVI.

Pour FIAT d'autres voies plus réalistes sont privilégiées, car il préfère apporter des amélioration du bon vieux moteur Otto et développer les technologies hybides, qui semblent par contre beaucoup plus prometteuses. :
Premièrement, les carburant alternatifs tels le méthanol, GPL ou le biogaz. Des moteurs flexifuel doté de cette technologie sont déjà en production et en vente grâce à Automoveis au Brésil.
Secondement, grâce à Ferrari en formule I, Fiat développe le KERS, ou système de récupération de l’énergie de freinage. Lorsque ce système sera au point, Fiat pourra l'offrir sur tous ces modèles.
Troisièmement,  le groupe italien avait fait oeuvre de précurseur en développant la technologie Stop and Start dans les années huitante déjà. Ce système fiabilisé aujourd'hui  une baisse notable de la consommation.
Quatrièmement, à l'instar de VAG, Fiat a développé dernièrement une boîte de vitesse double, autorisant un passage de vitesse sans perte de puissance.
Cinquièmement, le groupe Fiat préfère explorer la voie du downsizing, grâce à ses moteurs FIRE d'une fiabilité et d'une robustesse à toute épreuve. Il a développé dernièrement une motorisation bicylindre que s’adapterait merveilleusement bien avec la technologie hybride.
Sixièmement, cette technologie hybride qui utilise des moteurs électriques d'appoint améliorent le rendement du moteur à essence et répondent au problème de l'énergie primaire déjà mentionné.
Or, les véhicules électriques ou hybrides nécessitent une grande taille et un chassis solide pour pouvoir embarquer les divers  équipement de production, stockage et restitution de l'énergie et avec l'acquisition du groupe Chrysler, l'entreprise italienne dispose maintenant de ces châssis.

Source : Wikipedia   (version du 24/05/2012)

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