20 déc. 2012

Profits & Bénéfices

Les journalistes francophile monolingues avaient vivement critiqué en 2009 le sauvetage du groupe américain Chrysler par le groupe italien Fiat. Les journalistes francophones monolingues avaient également critiqué en 2011 le splitting du groupe italien Fiat en deux entités indépendantes. Mais le fait est que ces deux holdings génèrent actuellement des ventes et du bénéfice.
  • La holding FIAT Group commercialise les marques Chrysler, Dodge, Jeep, RAM et SRT aux Etats-Unis ainsi que les marques Fiat, Alfa, Lancia, Abarth, Maserati, Ferrari et Fiat Professional en Europe.
  • La holding Fiat Industrial sous les marques  IVECO, CNH et Iribus commercialise des poids-lourds, des machines de chantier, des machines d'agriculture sur les cinq continents.
Mais il faut bien réaliser que le groupe Fiat pour arriver à cette situation favorable, avait du dans les années 2000 se séparer de son prestigieux département ferroviaire, de son prestigieux département aérospacial et de ses alliances avec GM en Europe, avec Sollers en Russie et avec GAC en Chine. Le groupe avait cependant réussi à conserver son unité de moteur FPT, son unité d'équipement Magneti-Marelli, son unité robotique COMAU et son unité siderurgique TekSid.
  • Le 01 févr. 2012 , le site internet du journal français "La Tribune" s'étonnait dans sa rubrique d'actualités que le groupe italien Fiat tire ses bénéfices de sa filiale américaine Chrysler et que ce bénéfice atteigne 1,65 milliard d'euros au titre de 2011.
  • Le 26 avr. 2012, le site internet du journal suisse "20minutes" annonçait dans sa rubrique "Automobile" que le bénéfice net du groupe italien Fiat était multiplié par dix grâce à Chrysler et que le groupe pouvait s'appuier sur sa filiale américaine.
  • Le 26 avr. 2012, le site internet du journal vaudois "Le Matin" annonçait dans sa rubrique "Automobile" que le bénéfice du groupe automobile italien Fiat avait été multiplié par dix et avait bondi à 473 millions de dollars au premier trimestre grâce à la prise de contrôle du groupe l'américain Chrysler.
  • Le 26 avr. 2012, le site internet du journal belge "Les Echos" annonçait dans sa rubrique économique "Actualité et Entreprises" que le groupe automobile italien Fiat avait vu son bénéfice net multiplié par dix au premier trimestre grâce à la prise de contrôle du groupe américain Chrysler.
  • Le 27 avr. 2012, le site internet français "Caradisiac" s'étonnait du bénéfice à la hausse au premier trimestre 2012 grâce à Chrysler, alors que les résultats trimestriels sont loin d'être brillant pour la majorité des groupes automobiles.
  • Le 27 avr. 2012, la plateforme d'information et d'analyse du monde automobile "Unica-Strada"  claironnait que les résultats du premier trimestre 2012 viennent de tomber et le groupe Fiat peut avoir le sourire en annonçant un bénéfice net de 379 millions grâce à Chrysler et Fiat Industrial.
  • Le 26 juil. 2011, le site internet français "Turbo" annonçait des bénéfices et objectifs en nette hausse pour le groupe Fiat passant de 17 millions de pertes à 1237 milliard d'euros au deuxième trimestre 2010.
  • Le 30 juil. 2012, le site internet du journal français "Le Point" déplorait dans sa rubrique d'actualités "Auto-Addict" que la filiale américaine de l'italien Fiat sortait du rouge et renouait avec les bénéfices, car le constructeur automobile italo-américain Chrysler enregistrait un bénéfice net de 436 millions.
  • Le 29 oct. 2012, le site internet du journal français "La Tribune" s'étonnait dans sa rubrique d'actualités que le groupe américain, sauvé par le groupe italien Fiat en 2009, affiche un bénéfice net trimestriel en hausse de 80% et que les bénéfices de la filiale Chrysler s'envolent, sans mentionner les bonnes performances au Brésil et la consolidatation de Fiat Industrial.
  • Le 12 novembre 2012, la plateforme d'information et d'analyse du monde automobile "Inovev" annonce dans un billet que Chrysler réalise des bénéfices aux Etats-Unis, mais que Fiat creuse ses pertes en Europe, sans mentionner toutefois que Fiat reste en tête au Brésil.
Les journalistes français s'étonnent que le groupe Fiat soit premier au Brésil, troisième aux Etats-Unis et en bonne position en Chine, en Russie et en Inde. Cependant, disposant d'une pléthore de marques et de nombreux marchés, le groupe Fiat réagit sainement en commercialisant ses nouveautés sur les marchés en pleine croissance. La marque Fiat en butte à une campagne de dénigrement systématique, combinée à une conjoncture très défavorable va se concentrer sur les segments A et B du marché pour laisser les segments C et D à Alfa et à Maserati. La marque Lancia s'est déjà combinée à Chrysler pour disposer d'une gamme complète de voiture prestigieuses.

Confronté à la situation économique morose en Europe, le groupe Fiat avait été contraint en 2011 de fermer Termini Immerese et de transférer la production de l'Ypsilon à Tychy en Pologne. Aujourd'hui, le groupe Fiat lance la production de la Panda III à Campiglio d'Arco et arrête la production de la Panda II à Tychy, pour n'y garder que la 500 et la Ford Ka.
Heureusement cependant pour le groupe Fiat que l'usine Turque Tofas, qui produit le Doblo pour Fiat, Opel, Peugeot et Citroen se porte bien et va l'introduire sous la marque RAM aux Etats-Unis.
Heureusement que l'usine de Val del Sangro produit le Ducato pour Fiat. Peugeot, Citroen en Europe et pour RAM aux Etats-Unis.
Heureusement Venezia Motori (VM) acheté en 2011 et 2012 produit des gros moteurs diesel pour toutes les marques du groupe.

4 déc. 2012

FIAT performe au Brésil

Certains trolls défaitistes répandent l'idée sur la toile que la holding FIAT n'était pas capable de d'être concurrentielle sur le marché de la Golf ni au dessus. Ces journalistes à la solde de la concurrence ne réalisent pas que les filiales Chrysler, Dodge, Jeep et RAM vont très bien aux Etats-Unis avec une croissance continue depuis 36 mois. Or la marque FIAT est effectivement très forte dans les petits modèles et en cette période de crise, elle se cantonne dans ce segment du marché. Certains esprits chagrins auraient cependant préféré sans doute que la holding FIAT s'occupe à redresser sa marque fondatrice avant de voler au secours du groupe américain Chrysler. Or la marque Lancia a étoffé sa gamme de prestigieux modèles grâce à son alter ego Chrysler. La marque Alfa Romeo, convoitée un temps par VAG, a déjà donné naissance à une Dodge au Etats-Unis et à une Fiat en Chine. La remplaçante de la Giulia est prête, mais attend une conjoncture meilleure en Europe. Les filiales Ferrari et Maserati se portent par contre insolemment bien.

Reconnaître les problèmes économiques en Europe, dus à l'introduction de l'Euro et à l'aggrandissement de l'Union ne devrait pas faire baisser le moral des investisseurs. La holding FIAT n'est d'ailleurs pas le seul fabriquant automobile a connaître des difficultés : GM souffre avec Vauxhall / Opel, Ford peine à joindre les deux bouts, PSA et RSA sont en faillite virtuelle. Seul VAG semble être en mesure de faire des bénéfices de nos jours. Mais heureusement que la Holding FIAT non seulement dispose de 12 marques spécialisées, mais encore est présente sur d'autres continents que l'Europe. Au Brésil en octobre 2012, la marque Fiat a écoulé là-bas 692.457 véhicules portant sa part de marché à plus de 23%, soit plus qu'en Italie, son marché national.

Fiat Automoveis au Brésil est la plus grande marque sur ce marché. En effet, Fiat supplante Volkswagen, Chevrolet, Ford, Renault ou Honda dans ce qui est maintenant le quatrième plus grand marché automobile de la planète. Car seule la Chine, l'Amérique et le Japon possèdent actuellement des marchés plus importants que le Brésil. La holding italienne Fiat. présente sur le marché brésilien depuis 1976, utilise toujours sa bonne vieille méthode des plateformes. Des modèles considérés comme dépassés en Europe, mais basés sur une technologie éprouvée, font des scores plus qu'honorables au Brésil. La FIAT la plus vendue au Brésil est par exemple la Uno de 1983.

Alors que la Uno des années 80 a laissé d'excellents souvenirs, surtout en version Turbo IE, elle est actuellement dépassée. Ce fait n'est pas si important au Brésil où malgé une économie en plein essor le niveau de vie européen n'est pas encore atteint. Là-bas, cette voiture solide, fiable et pas chère se vend mieux que la dernière 500 Edition Lounge. Or, un modèle vieux et éprouvé est également économique à produire, car les frais de développement sont proche de zéro. Bien que la holding FIAT prétende ne pas faire de bénéfice sur les petits modèles, chaque vente au Brésil d'un modèle ancien est un pur profit pour FIAT. Car la holding FIAT recycle au Brésil, en Inde ou dans les pays de l'Est les chaînes de fabrication développée par COMAU, une autre filiale de FIAT. La holding FIAT réalise un bénéfice d'environ 9% sur les ventes au Brésil, alors qu'en Europe, elle ne visent qu'une marge d'environ 4%. Malheureusement, les concurrents VAG et GM profitent également de ce marché. Depuis 18 années, les Allemands recylent là-bas leurs vieilles Golf et leur vieilles Polo, nommées là-bas GOL et FOX. L'ogre allemand VAG réalise d'ailleurs 8% de ses revenus mondiaux en Amérique du Sud.

Le marché des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud)  est en pleine expansion, car dans l'ensemble des cinq territoires, les ventes sont en hausse de près de 6% cette année, dont 10% en Octobre. Cela devrait se poursuivre pendant un certain temps alors que le revenu des particuliers continue d'augmenter. Malgré les prix de vente bas, les ventes en constante augmentation vont sauver la holding FIAT. D'autant plus que pour VAG, les fournitures au Brésil coûtent environ 15% de plus qu'au Mexique. Comme 80% de vos pièces doivent provenir du Brésil et que les coûts énergétiques sont plus élevés de 40%, cela protège la holding FIAT des concurrents allemands et américains. Finalement les moteurs doivent pouvoir fonctionner à l'éthanol et la holding FIAT excelle dans ce type de moteur grâce à ses filiales FTP et Magneti Marelli.

Plus que le danger allemand et américain, l'ancienne filiale coréenne de FIAT, KIA associé à Hyundai devient menaçante. Heureusement que les entreprises chinoises Chery et GAC associée à FIAT produiront un total de 270.000 voitures par an avec des studios de design au Japon et en Italie.

Source : Wikipedia (page mise à jour le 04/12/2012)

12 nov. 2012

Concentrations dans le secteur automobile

 Tous les domaines économiques, mais particulièrement le secteur automobile, voient des regroupements et des concentrations se succéder depuis des années. Car la course au gigantisme fait partie de la stratégie de croissance des principaux acteurs du marché économique libéralisé. Par exemple, ce marché automobile a vu la société Continental. racheter Siemens VDO,  la branche automobile de Siemens pour devenir le cinquième équipementier automobile mondial. Ce marché a également vu le groupe FIAT racheter Chrysler pour se sortir du marché européen en chute libre. Ce marché a vu aussi le groupe RSA récemment libéralisé s'emparer de l'ancienne filiale de FIAT en Russie ou l'ogre américain GM prendre des parts dans PSA en faillite.

 Ce phénomène de la concentration a toujours existé dans le secteur automobile, car la voiture en tant que produit intègre une multitude de composants différents. Produire une automobile nécessite des compétences dans plusieurs domaines et fait intervenir des fabricants parfois très différents. Mais les Français monolingues n'on pas encore pris conscience que l´industrie automobile est née en même temps que les fusions. Aux Etats-Unis d'Amérique, General Motors, premier constructeur mondial, est né en 1909 de la fusion de Buick, Cadillac et Oldsmobile et Chrysler est né en 1928 de la fusion de Chrysler, de Plymouth, de DeSoto et de Dodge.

 Les Français ont tout de même réalisé que la concurrence sur un marché libre tend à faire baisser les prix et que cela entraîne à terme une limitation du nombre des offreurs. Car confrontée à la concurrence, chaque entreprise va inévitablement chercher à diminuer ses marges pour rester compétitive. Cette évidence économique s´applique également à l´industrie automobile où la meilleure manière d'éliminer un concurrent est de l´absorber. C'es pour limiter cette concurrence que Citroen avait racheté Panhard et que Peugeot avait racheté Citroen et SIMCA. Car la concurrence pousse non seulement les entreprises à rechercher la concentration et mais les pousse aussi à fuir la concurrence pour assurer leur profitabilité. Dans l'idéal, les entreprises cherchent à obtenir une situation de monopole pour optimiser au maximum leur profitabilité et imposer leur prix de vente. Or, le nombre restreint d´offreurs parmi constructeurs et équipementiers sur le marché automobile, détemine aujourd'hui un marché oligopolistique. Or les Français monolingues n'on pas encore pris conscience de la mondialisation. Enfermés dans une sorte de bulle linguistique, leur référence demeure la France et ses trois marques automobiles. Limiter la concurrence pour survivre ne s'appliquerait qu'aux marques produites au delà des frontières de l'hexagone.

 Les Français monolingues n'on pas encore pris conscience que le marchés occidentaux sont matures et ne sont plus tirés que par le renouvellement. Or les 2 dynamiques concurrentielles adaptées à ce type de marché sont la différenciation et la compétitivité. Les constructeurs automobiles devraitent devraient donc jouer sur la différenciation par le mix des produits et la réduction du cycle de vie des véhicules plutôt que de lancer des gammes complètes de nouveaux produits. La compétitivité en investissant le moins possible pour permettre l´amortissement des investissements sur une courte durée. Cela est possible en utilisant des plateformes communes à plusieurs modèles et en rationalisant les composants non différenciants. Plus le constructeur est gros, plus il peut rationaliser et faire jouer l´effet plateforme pour limiter les immobilisations financières. C'est ce qu'a très bien compris la holding FIAT, qui a coupé tout investissement en Europe où la conjonture est morose pour se concentrer sur les marchés plus dynamiques tels l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud, la Chine ou l'Inde.

 Cependant les Français monolingues savent la compétitivité est obtenue par la baisse de coûts grâce à des effets de volumes. Ce volume est obtenu par les plateformes communes, qui permettent de vendre plus de véhicules en abaissant les coûts des composants. Dommage que les Français monolingues n'aient pas encore pris conscience que des marques aussi différentes que Audi, Bentley, Bugatti, Lamborghini, Seat, Skoda, Volkswagen et Porsche font toutes partie de VAG, donc partagent leurs composants. Ces mêmes Français monolingues n'ont pas encore pris conscience que Fiat, Lancia, Alfa Romeo, Maserati, Ferrari, Chrysler, Dodge et Jeep font toutes partie de FIAT holding, donc utilisent les mêmes châssis, moteurs et boîtes de vitesse.

 Les Français centrés sur leurs départements et sur l'Europe commencent de ressentir les effets de la globalisation et de la dérégulation des marchés. Cette dérégulation fait que la croissance s'est déplacée actuellement sur les marchés internationaux. Mais le référentiel des Français reste la France avec ses institutions, sa gastronomie et son langage. Or la croissance se trouve sur les marchés internationaux extrêmement dynamiques. Les positions doivent se prendre très rapidement au risque d´être définitivement perdues. Le seul moyen est de prendre des participations dans les constructeurs locaux, et de nouer des alliances industrielles. C'est ce qu'a fait FIAT dans le passé, que ce soit avec SEAT en Espagne, avec LADA en Russie, avec NSU en Allemagne, avec SIMCA en France, avec FSM et FSO en Pologne ou Zastava en Yougoslavie. Or les Français monolingues ne semblent pas réaliser que les Audi, les Bentley, les Bugatti, les Lamborghini, les Seat, les Skoda, les Volkswagen et les Porsche sont commercialisés en Chine, au Brésil et aux Etats-Unis. De même les Français monolingues n'ont pas encore pris conscience que Fiat, Lancia, Alfa Romeo, Maserati, Ferrari, Chrysler, Dodge et Jeep sont également commercialisée en Inde, au Brésil et aux Etats-Unis.

 Cependant, les Français monolingues ont finalement réalisés que les échecs commerciaux doivent avoir le moins d´impact possible sur les résultats de l´entreprise. A ce sujet l´exemple de PSA est particulièrement révélateur. En 1976, Peugeot avait absorbé Citroën pour devenir PSA et avait alors disposé de 2 gammes qui ont continué de se faire concurrence, malgré leur appartenance au même groupe. En 1978, Peugeot avait absorbé également l'ancienne filiale de FIAT France, SIMCA. Le constructeur disposait alors de 3 gammes concurrentes et n'avait pas trouvé de synergie industrielle. La différenciation entre les 3 marques n'était pas assez forte pour créer les conditions permettant de préserver les résultats. Alors que dans une pareille situation, les échecs d'une marque devrait être compensés par le succès de l´autre et les résultats devraient être lissés.

 Mais les Français handicapés par leur monolinguisme disposent de nos jours de trois marques présentes sur tous les segments du marchés, car ils n'ont pris conscience de leur marché national uniquement et ils continuent à se concurrencer au lieu de fusionner leurs trois marques.


Source : Internet (actualisation de a page le 12/11/2012)

5 nov. 2012

Alliances improbables

Au XXIe siècle, le marché automobile mondial comporte un plus grand nombre d'acteurs significatifs qu'au XXe siècle et, de plus, ce marché traverse une importante crise de surproduction. Ainsi, le groupe américain GM, qui perd de l'argent avec sa filiale européenne Vauxhall/Opel, envisage une fusion avec le groupe français PSA afin de mutualiser leurs pertes respectives. Le projet de société commune, détenue à parité par les deux constructeurs devrait générer des économie d'échelle à tous les niveaux, notamment dans les approvisionnement et dans les études de modèles. Mais PSA et Opel sont actifs exactement sur les mêmes segments du marché et se concurrencent directement. Faire des économies dans cette situation semble illusoire sans la suppression de quelques modèles redondants et la fermeture de quelques unités de production.

Jadis, le groupe PSA, actif dans les bicyclettes et les moulins à poivre avait déjà été contraint par le gouvernement français de reprendre plusieurs filiales déficitaires. Le groupe PSA avait tout d'abord arraché en 1976, la filiale automobile du groupe français Michelin, soit Citroen, des mains du groupe FIAT. Le groupe PSA s'était ensuite emparé en 1978 de la filiale française du groupe FIAT, soit SIMCA, des mains du groupe américain Chrysler. Pour retrouver l'équilibre et les chiffres noirs, Peugeot avait du par la suite faire disparaître SIMCA, comme Citroen avait en son temps du faire disparaître Panhard.

Le groupe PSA, beaucoup trop centré sur l'Europe traverse une période difficile, surtout qu'il a du arrêter de travailler avec l'Iran, où il écoulait 20% de ses ventes. Il possède encore la filiale d'approvisionnement Faurecia, les filiales automobiles Peugeot et Citroen. Mais PSA a du vendre sa filiale logistique GEFCO aux Russes et a du vendre sa filiale bancaire PSA Finance aux Français. Le groupe PSA a encore laissé les Américains s'emparer d'une partie de son capital, alors que General Motors sort lui-même d'une faillite suivie d'une restructuration.

En effet, GM a du, pour sa part, se débarrasser aux Etats-Unis des marques Pontiac, Saturn, Hummer et Daewoo. Dans le reste du monde, ce groupe a liquidé sans états d'âme les collaborations avec Suzuki, Isuzu, Subaru, SAAB et FIAT. General Motors demeure toutefois un des grands constructeurs automobiles mondiaux, car il possède encore aujourd'hui les marques Buick, Cadillac, Chevrolet, GMC, Holden, Opel et Vauxhall. Mais les Chevy ne sont plus que de banales Daewoo rebadgées.

La mondialisation, la crise, l'Euro, l'immigration ont rendu le groupe PSA fragile. Mais la décision de s'associer avec GM comporte plus d'inconvénients que d'avantages, car l'accord n'ouvre pas au français le réseau mondial de l'américain et l'empêche de commercer avec l'Iran. De plus, les marques Opel, Peugeot et Citroen s'affrontent sur les mêmes segments de marché. La défunte association GM-FIAT a prouvé que les Américains par leurs alliances ne recherchent que les ingénieurs et le savoir-faire européen en matière de petites voitures économiques.

Source : Internet (actualisation de la page du 05/11/2012)

30 oct. 2012

Histoire tourmentée de Chrysler

En 1924, le groupe Chrysler lance la marque Chrysler aux Etats-Unis d'Amérique comme haut de gamme et détient 1 seule marque.
En 1928, le groupe Chrysler lance la marque Plymouth aux Etats-Unis d'Amérique comme milieu de gamme et détient 2 marques.
En 1928, le groupe Chrysler lance la marque DeSoto aux Etats-Unis d'Amérique comme entrée de gamme et détient 3 marques.
En 1928, le groupe Chrysler achète la société Dodge aux Etats-Unis d'Amérique comme milieu de gamme et détient 4 marques.
En 1937, le groupe Chrysler lance la marque MoPar aux Etats-Unis d'Amérique.
En 1944, le groupe Chrysler lance la filiale Premier en Inde pour Dodge, Plymouth et De Soto.
En 1958, le groupe Chrysler achète la société SIMCA à 15 % en Europe (F).
En 1958, le groupe Chrysler achète la société SIMCA à 10 % en Europe (F).
En 1955, le groupe Chrysler lance la marque Imperial aux Etats-Unis d'Amérique comme haut de gamme et détient 5 marques.

En 1960, le groupe Chrysler liquide la marque DeSoto et ne conserve que 4 marques.

En 1962, le groupe Chrysler achète la société SIMCA à 66 % au groupe FIAT et détient 5 marques.
En 1964, le groupe Chrysler rachète le groupe ROOTES à 30 % en Europe (GB).
En 1967, le groupe Chrysler rachète la marque Hillman en Europe (GB) et détient 6 marques.
En 1967, le groupe Chrysler rachète la marque Humber en Europe (GB) et détient 7 marques.
En 1967, le groupe Chrysler rachète la marque Sunbeam en Europe (GB) et détient 8 marques.
En 1967, le groupe Chrysler rachète la marque Singer en Europe (GB) et détient 9 marques.
En 1967, le groupe Chrysler rachète la société Bareiros en Europe (E).
En 1970, le groupe Chrysler achète la société SIMCA à 100 % en Europe (F).

En 1970, le groupe Chrysler lance la Dodge Challenger / Plymouth Barracuda comme pony car.
En 1973, le groupe Chrysler lance la Matra SIMCA Baghera à partir de pièces FIAT en Europe.
En 1977, le groupe Chrysler lance la Matra SIMCA Rancho comme fourgonnette en Europe.

En 1970, le groupe Chrysler liquide la marque Singer en Europe (GB) et ne conserve que 8 marques
En 1975, le groupe Chrysler liquide la marque Imperial aux Etats-Unis d'Amérique et ne conserve que 7 marques.
En 1976, le groupe Chrysler liquide la marque Sunbeam en Europe (GB) et ne conserve que 6 marques.
En 1976, le groupe Chrysler liquide la marque Humber en Europe (GB) et ne conserve que 5 marques.
En 1978, le groupe Chrysler liquide la marque Hillman en Europe (GB) et ne conserve que 4 marques.
En 1978, le groupe Chrysler liquide la marque SIMCA en Europe (F) et ne conserve que 3 marques.

En 1983, le groupe Chrysler lance le Voyager à carrosserie monocorps.
En 1986, le groupe Chrysler lance le LM02 précurseur du Hummer.


En 1987, le groupe Chrysler achète la société AMC aux Etats-Unis d'Amérique.
En 1987, le groupe Chrysler achète la marque Jeep aux Etats-Unis d'Amérique et détient 4 marques
En 1987, le groupe Chrysler achète la marque Eagle aux Etats-Unis d'Amérique et détient 5 marques
En 1987, le groupe Chrysler achète la société Lamborghini en Europe (I) et détient 6 marques.

En 1992, le groupe Chrysler lance la Viper à moteur V10, inspirée de Lamborghini.

En 1998, le groupe Chrysler, composé de Chrysler, Dodge, Plymouth, Eagle et Jeep, est racheté par le groupe Daimler-Benz.

En 1997, le groupe Chrysler liquide la société Lamborghini en Europe (I) et ne conserve que 5 marques.
En 1998, le groupe Chrysler liquide la marque Eagle aux Etats-Unis d'Amérique et ne conserve que 4 marques.
En 2000, le groupe Chrysler liquide la marque Plymouth aux Etats-Unis d'Amérique et ne conserve que 3 marques.

En 2003, le groupe Chrysler lance la 300C à partir de la Mercedes classe E.

En 2007, le groupe Chrysler est racheté par le fonds Cerberus.
En 2009, le groupe Chrysler est racheté par le groupe FIAT à 30 %.

En 2009, le groupe Chrysler lance la marque RAM comme gamme camionnette et détient 4 marques.
En 2011, le groupe Chrysler lance la marque SRT comme gamme sportive et détient 5 marques.
En 2012, le groupe Chrysler lance la marque 500 comme gamme compacte et détient 6 marques.

En 2012, le groupe Chrysler, composé de Chrysler, Dodge, Jeep, RAM, SRT et Mopar est racheté par le groupe FIAT à 62 %.

En 2012, le groupe Chrysler lance la Dart à partir de l'Alfa Giulietta.

Source : Internet (page actualisée le 30/10/2012)

22 sept. 2012

Conjoncture difficile

Quoiqu'en dise le journaliste français monolingue, la FIAT (holding FIAT) agit intelligemment en retardant la sortie de nouveaux modèles en Europe. Il agit ainsi logiquement et privilégie sa survie à long terme. Semblablement, la FIAT (holding FIAT) agit correctement en commercialisant des modèles en provenance d'autres marchés. Car FIAT (holding FIAT) peut composer avec ses nombreuses marques et avec sa pléthore d'unités de production.

La dure réalité pousse les acteurs économiques, dont font parties les constructeurs automobiles à ne pas produire à perte. Il n'est donc pas judicieux pour une marque d'investir des ressources précieuses dans un marché européen en forte contraction, alors que l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud, l'Inde, la Chine et la Russie sont en croissance. Cependant, alors que le marché domestique italien de FIAT n'existe plus et que les ventes en Europe chutent, la FIAT (holding FIAT) reste en Italie et attend la reprise sans bénéficier des aides de Bruxelles. Preuve en est la Panda III, dont les lignes de production ont été déplacée de Pologne vers le sud de l'Italie. "Vergogna a gli Italiani che hanno comprato una vettura tedeschi o francese", serait-on tenté de dire, car les Italiens eux-mêmes portent une grande responsabilité dans leur situation tragique. Mais les Français et les Allemands ont également participés à cet état de fait par leur chauvinisme, leur nationalisme et leur protectionnisme.

Par le passé, le groupe FIAT a toujours réussi a développer de nouvelles filiales avec l'aide des gouvernements locaux : la marque SIMCA en France, la marque SEAT en Espagne, la marque NSU en Allemagne, la marque LADA en Russie, la marque FSO en Pologne ou la marque Zastava en Yougoslavie. Bien que certaines de ces filiales européennes aient disparu ou passé en mains étrangères, la FIAT (holding FIAT) peut encore de nos jours compter sur son unité de production Tofas en Turquie, son unité de production FSM en Pologne, son unité de production Automoveis au Brésil, son unité de production Concord en Argentine, son unité de production Premier en Inde et surtout sur ses unités de production Chrysler, Dodge et Jeep aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada. Heureusement que la FIAT (holding FIAT) s'est  retirée à temps de son alliance boîteuse avec GM,  s'est divisée en deux pour réduire les risques et s'est emparée du groupe Chrysler.  Comme la FIAT (holding FIAT)  a délocalisé une partie de sa production en Pologne, en Turquie, au Brésil et en Amérique, elle résiste à la crise et fait du bénéfice. Non seulement, la FIAT (holding FIAT)  n'est pas menacée, mais grâce à ses nouvelles marques, s'installe en Chine, en Russie, en Australie et en Inde.

Les échecs du passé comme le rachat avorté de la marque Citroen, l'alliance manquée avec la marque SAAB, la disparition de la marque Autobianchi, l'association contrariée avec la marque Opel, la perte de la marque LADA ou de la marque SEAT ne préfigure pas la vente de la marque ALFA ou de la marque Ferrari. Les déconfitures récentes avec le groupe Sollers en Russie, avec le groupe Tata en Inde et avec le groupe SAIC en Chine sont compensées par la possession de FPT, de VM, de Magneti Marelli.  Bien que le développement de modèles ALFA prenne du retard, bien que des technologies italiennes de pointe se retrouvent sous d'autres marques, les marques FIAT, ALFA et Lancia attendent une conjoncture meilleure pour renaître et dopper les sites de production en Italie.

Source : Internet  (page actualisée le 22/09/12)

17 août 2012

FIAT VS VAG VS US

Outre Atlantique, la priorité donnée aux marques FIAT et ALFA inquiète, car elle menace les parts de marché de l'ancien groupe Chrysler en Asie Pacifique. En Europe, au contraire, la situation économique morose pose certaines questions sur la viabilité des usines italiennes.

Or, à l'instar de VAG, le groupe Fiat combine ses moteurs et ses châssis selon les pays. L’exceptionnel châssis de l'Alfa Giulietta a donné naissance à la révolutionnaire Dodge Dart sur les marchés américains et canadiens où cette marque possède une forte image. En Chine, l'évolution de la compacte Alfa a débouché sur la Fiat Viaggio, une classique trois volumes qui pourrait venir épauler la Bravo en Europe.

On voit que le groupe Fiat joue intelligemment avec ses marques et les favorise en fonction du succès qu'elles rencontrent sur chaque marché spécifique. Dans cette optique, Chrysler a été remplacé par Lancia en Europe et Dodge est devenu une marque fondamentalement nord-américaine. En effet, progressivement, l'image de voiture ou de camionnette musclée, véhiculée par le logo Dodge va progressivement disparaître dans le monde à l'exception de l'Australie et l'Amérique du Nord.

Même si cela désole les amateurs de grosse cylindrée américaine, les marchés d'Asie et du Pacifique seront dorénavant réservés aux seules marques Jeep et ALFA, qui possèdent vraisemblablement un très fort potentiel de croissance dans ces régions. Cela n'apportera malheureusement pas de réconfort dans les usines italiennes du groupe, qui font face à l'endettement étatique et à la crise de l'Euro. Mais la situation peut se débloquer très vite et la croissance reprendre.

La holding FIAT avec sa stratégie mondiale s'oppose sur tous les marchés et dans tous les segments du marché à son rival allemand VAG. En Amérique du nord et du Sud, le groupe FIAT a pris le dessus grâce à Chrysler et à Automoveis, alors qu'en Chine, c'est VAG qui se développe. En Russie et en Inde, le groupe FIAT a déjà pris de bonnes positions, alors que VAG règne en Europe. Sur le marché des poids lourds, le groupe FIAT Industrial domine, mais s'est vu ravir les marques MAN et SCANIA par VAG.

La guerre économique que se livrent à distance la holding FIAT et la holding VAG pousse l'Allemand à convoiter les fleurons italiens. Le groupe germanique s'est déjà emparé de la marque SEAT en Espagne, des marques Lamborghini, Ducati et Italdesign en Italie, mais pas de la marque ALFA, qui est le cheval de bataille du groupe italien dans sa conquête mondiale. Or l'annulation de nouveaux modèles, le report de l'introduction du blason Alfa Romeo aux Etats-Unis et les transferts de technologie, plus que la conjoncture morose en Europe alimente le doute.

Source : Internet (page actualisée le 22/09/12)

7 août 2012

Le groupe FIAT rachète, intègre ou liquide

Le groupe FIAT a toujours voulu créer des ensembles cohérents d'entreprises, générateurs de profits et capables de lutter au plan mondial  grâce à une gamme de produits attrayants.

 Groupe FIAT :  Acte I

En 1899, le groupe FIAT rachète la société Ceirano en Italie.
En 1899, le groupe FIAT intègre sa filiale italienne Ceirano dans la société FIAT.
En 1905, le groupe FIAT rachète la société Ansaldi en Italie.
En 1905, le groupe FIAT intègre sa filiale italienne Ansaldi dans la société FIAT.
En 1907, le groupe FIAT rachète la société Steyr en Autriche.
En 1907, le groupe FIAT intègre sa filiale autrichienne Steyr dans la société AustroFIAT.
En 1908, le groupe FIAT constitue la société FMC (Fiat Motor Corp.) en Amérique.
En 1910, le groupe FIAT constitue la société Concord en Argentine.
En 1916, le groupe FIAT constitue la société SIA (Società Italiana Aviazione) en Italie.

 Division TEKSID :  Acte I

En 1917, le groupe FIAT rachète la société Ferriera di Buttigliera Alta en Italie.
En 1917, le groupe FIAT intègre sa filiale Ferriera di Buttigliera Alta dans son consortium TEKSID.
En 1917, le groupe FIAT rachète la société Ferriere Piemontesi en Italie.
En 1917, le groupe FIAT intègre sa filiale Ferriere Piemontesi dans son consortium TEKSID.
En 1917, le groupe FIAT rachète la société Industrie Metallurgiche Torino en Italie.
En 1917, le groupe FIAT intègre sa filiale Industrie Metallurgiche Torino dans son consortium TEKSID.

 Groupe FIAT : Acte II

En 1918, le groupe FIAT liquide sa filiale américaine FMC.
En 1918, le groupe FIAT  intègre sa filiale SIA dans la division FIAT Aviazionne.
En 1919, le groupe FIAT constitue la société FIMM (Fabbrica Italia Magneti Marelli) en Italie à 50%.
En 1926, le groupe FIAT constitue la société SAFAF en France.
En 1929, le groupe FIAT rachète la société NSU en Allemagne.
En 1934, le groupe FIAT liquide sa filiale SAFAF en France.
En 1934, le groupe FIAT constitue la filiale FIAT FSO en Pologne.
En 1934, le groupe FIAT constitue la filiale FIAT SIMCA en France.
En 1935, le groupe FIAT rachète la société Donnet en France.
En 1935, le groupe FIAT intègre sa filiale française Donnet dans sa filiale SIMCA.
En 1949, le groupe FIAT constitue la filiale FIAT CONCORD en Argentine.
En 1950, le groupe FIAT constitue la filiale FIAT PREMIER en Inde.
En 1952, le groupe FIAT constitue la filiale FIAT DINA au Mexique.
En 1952, le groupe FIAT constitue la filiale FIAT IAME en Argentine..

 Division FIAT VI : Acte I

En 1925, le groupe FIAT rachète la société SPA en Italie.
En 1929, le groupe FIAT constitue la division FIAT VI.
En 1929, le groupe FIAT intègre sa filiale SPA dans la division FIAT VI.
En 1933, le groupe FIAT rachète la société OM en Italie.
En 1935, le groupe FIAT rachète la société SCAT Ceirano en Italie.
En 1935, le groupe FIAT intègre sa filiale italienne SCAT dans sa division FIAT VI..

 Division FIAT Trattori : Acte I

En 1946, le groupe FIAT constitue la société FIAT UTB en Roumanie.
En 1953, le groupe FIAT rachète la société MAP en France.
En 1953, le groupe FIAT constitue la filiale FIAT SOMECA en France.
En 1953, le groupe FIAT intègre la société MAP dans FIAT SOMECA.
En 1954, le groupe FIAT constitue la filiale FIAT SOMECA en Argentine.
En 1965, le groupe FIAT intègre sa filiale française SOMECA dans sa division FIAT trattori..

 Consortium SIMCA Industries : Acte temporaire

En 1952, le groupe FIAT rachète la société UNIC en France.
En 1953, le groupe FIAT rachète la société MAP en France.
En 1954, le groupe FIAT rachète la société FORD SAF en France.
En 1956, le groupe FIAT rachète la société Saurer Frankreich en France.
En 1958, le groupe FIAT rachète la société Talbot Lago en France.
En 1958, le groupe FIAT intègre sa filiale française MAP dans le consortium SIMCA Industries.
En 1958, le groupe FIAT intègre sa filiale française Saurer Frankreich dans le consortium SIMCA Industries.
En 1958, le groupe FIAT intègre sa filiale française UNIC dans le consortium SIMCA Industries.
En 1958, le groupe FIAT intègre sa filiale française SOMECA dans le consortium SIMCA Industries.
En 1958, le groupe FIAT intègre sa filiale française SIMCA dans le consortium SIMCA Automobiles.
En 1958, le groupe FIAT intègre sa filiale française Talbot Lago dans le consortium SIMCA Automobiles.
En 1965, le groupe FIAT intègre sa filiale française SOMECA dans sa division FIAT trattori.
En 1966, le groupe FIAT intègre sa filiale française UNIC dans sa division FIAT VI.
En 1970, le groupe FIAT liquide sa filiale SIMCA Industrie en France.

 Division FIAT VI : Acte II

En 1952, le groupe FIAT rachète la société UNIC en France pour FIAT VI.
En 1952, le groupe FIAT rachète la société DINA au Mexique pour FIAT VI.
En 1956, le groupe FIAT rachète la société Saurer Frankreich en France pour FIAT VI.
En 1959, le groupe FIAT liquide la société DINA au Mexique pour FIAT VI.
En 1966, le groupe FIAT intègre sa filiale française Saurer Frankreich dans sa division FIAT VI.
En 1966, le groupe FIAT intègre sa filiale française UNIC dans sa division FIAT VI.
En 1967, le groupe FIAT intègre sa filiale italienne OM dans sa division FIAT VI.
En 1969, le groupe FIAT intègre sa filiale italienne Lancia VI dans sa division FIAT VI.
En 1969, le groupe FIAT constitue la société Concord en Argentine pour FIAT VI.
En 1973, le groupe FIAT rachète la société FNM au Brésil pour FIAT VI.

 Groupe FIAT : Acte III

En 1955, le groupe FIAT constitue la société Autobianchi en Italie à 33%.
En 1966, le groupe FIAT constitue la société LADA en URSS avec le groupe AvtoVAZ.
En 1966, le groupe FIAT constitue la société LADA en URSS avec le gouvernement Russe.
En 1967, le groupe FIAT rachète la société NSU en Allemagne.
En 1968, le groupe FIAT constitue la société PARDEVI en France avec le groupe Michelin.
En 1968, le groupe FIAT rachète la société Autobianchi en Italie à 100%.
En 1968, le groupe FIAT rachète la société Citroen en France à 49%.
En 1969, le groupe FIAT rachète la société Ferrari en Italie à 41%.
En 1969, le groupe FIAT rachète la société Lancia en Italie à 100%.
En 1970, le groupe FIAT liquide sa filiale SIMCA en France.
En 1970, le groupe FIAT liquide sa filiale Talbot Lago en France.
En 1971, le groupe FIAT rachète la société Abarth en Italie.
En 1973, le groupe FIAT constitue la société COMAU (COnsorzio MAcchine Utensili) en robotique.
En 1973, le groupe FIAT liquide sa filiale NSU en Allemagne..

 Division FIAT Trattori : Acte II

En 1965, le groupe FIAT intègre sa filiale française SOMECA dans sa division FIAT trattori.
En 1966, le groupe FIAT constitue la division FIAT Trattori.
En 1975, le groupe FIAT rachète la société Laverda à 20% en Italie.
En 1976, le groupe FIAT liquide sa filiale Steyr en Autriche.
En 1977, le groupe FIAT rachète la société Hesston en Amérique.
En 1977, le groupe FIAT rachète la société Agrifull en Italie.
En 1977, le groupe FIAT intègre la société Hesston dans sa division FIAT Trattori.
En 1977, le groupe FIAT intègre la société Agrifull dans sa division FIAT Trattori.

 Holding MMT : acte I

En 1966, le groupe FIAT constitue la division FIAT MMT - Macchine Movimento Terra en Italie.
En 1974, le groupe FIAT rachète la société Allis-Chalmer Co. Etats-Unis à 50%.
En 1974, le groupe FIAT intègre sa filiale Allis-Chalmer dans son consortium FIAT Allis.
En 1974, le groupe FIAT intègre sa division FIAT MMT dans son consortium FIAT Allis..

 Holding IVECO : acte I   (FIAT VI : dernier acte)

En 1974, le groupe FIAT liquide sa filiale Berliet en France.
En 1974, le groupe FIAT rachète la société Magirus Deutz en Allemagne.
En 1975, le groupe FIAT intégre sa filiale allemande Magirus dans sa holding IVECO.
En 1975, le groupe FIAT intégre sa filiale française UNIC dans sa holding IVECO.
En 1975, le groupe FIAT intègre sa filiale italienne FIAT VI dans sa holding IVECO.
En 1975, le groupe FIAT intégre sa filiale italienne Lancia VI dans sa holding IVECO.
En 1975, le groupe FIAT intégre sa filiale italienne OM dans sa holding IVECO.
En 1976, le groupe FIAT intègre sa filiale brésilienne FNM dans sa holding IVECO..

 Groupe FIAT :  acte IV

En 1970, le groupe FIAT constitue la société FSM en Pologne à 50%.
En 1976, le groupe FIAT rachète la société Telettra en Italie.
En 1976, le groupe FIAT liquide la société Citroen en France.
En 1978, le groupe FIAT constitue la société SEVELNORD en France à 50%.
En 1979, le groupe FIAT rachète la société Ferrari en Italie à 90%.
En 1982, le groupe FIAT liquide sa marque italienne Autobianchi.
En 1985, le groupe FIAT intègre sa marque Autobianchi dans sa marque Lancia.
En 1986, le groupe FIAT rachète la société Alfa Romeo en Italie..

 Holding FIATAGRI : Acte I   (FIAT Trattori : dernier acte)

En 1981, le groupe FIAT rachète la société Laverda à 100% en Italie .
En 1983, le groupe FIAT rachète la société Braud en France.
En 1983, le groupe FIAT intègre sa filiale française Braud dans sa holding FIAT AGRI.
En 1983, le groupe FIAT intègre sa filiale française MAP dans sa holding FIAT AGRI.,
En 1984, le groupe FIAT intègre sa division FIAT Trattori dans sa holding FIAT AGRI.
En 1984, le groupe FIAT intègre sa filiale aéricaine Hesston dans sa holding FIAT AGRI.
En 1984, le groupe FIAT intègre sa filiale italienne Agrifull dans sa holding FIAT AGRI.

 Holding GEOTECH : Acte I   (FIAT MMT : dernier acte)

En 1986, le groupe FIAT constitue la société FIAT HITACHI à 50%.
En 1988, le groupe FIAT intègre sa division FIAT ALLIS dans sa holding FIAT GEOTECH.
En 1988, le groupe FIAT intègre sa division FIAT AGRI dans sa holding FIAT GEOTECH..


 Holding IVECO : Acte II

En 1986, le groupe FIAT rachète la société Ford UK Trucks en Angleterre.
En 1986, le groupe FIAT intégre sa filiale Ford UK Trucks dans sa holding IVECO.
En 1990, le groupe FIAT rachète la société PEGASO en Espagne.
En 1990, le groupe FIAT intègre sa filiale PEGASO dans sa holding IVECO.
En 1990, le groupe FIAT rachète la société Seddon Atkinson en Angleterre.
En 1990, le groupe FIAT intègre sa filiale Seddon Atkinson dans sa holding IVECO.
En 1990, le groupe FIAT liquide sa filiale Telettra, spécialisée dans les télécommunications.
En 1996, le groupe FIAT constitue la société IVECO-CUMMINS en Amérique à 50%.
En 1999, le groupe FIAT constitue la société Irisbus en France à 50%.
En 2003, le groupe FIAT rachète la société IrisBus en France à 100%.
En 2003, le groupe FIAT rachète la société Heuliez en France à 100%.
En 2003, le groupe FIAT intègre sa filiale Heuliez dans sa Holding FIAT IRISBUS..

 Holding GEOTECH :  Acte II   (FIAT AGRI : dernier acte)

En 1991, le groupe FIAT rachète la société Ford New Holland.
En 1991, le groupe FIAT intègre sa filiale FIAT New Holland dans sa holding FIAT GEOTECH.
En 1991, le groupe FIAT intègre sa filiale française Braud dans sa holding FIAT GEOTECH.
En 1991, le groupe FIAT intègre sa filiale française MAP dans sa holding FIAT GEOTECH.
En 1991, le groupe FIAT intègre sa filiale FIAT AGRI dans sa holding FIAT GEOTECH.
En 1993, le groupe FIAT intègre sa filiale MAP SOMECA dans sa holding FIAT GEOTECH.
En 1993, le groupe FIAT intègre sa filiale FIAT-Hitachi dans sa holding FIAT GEOTECH..

 Holding CNH :  Acte I   (FIAT GEOTECH : dernier acte)

En 1999, le groupe FIAT rachète la société Case Corporation IH en Amérique.
En 1999, le groupe FIAT constitue la holding CNH (Case New Holland Global) à 80%.
En 1999, le groupe FIAT intégre sa filiale Case Corporation IH dans sa holding CNH Global.
En 1999, le groupe FIAT intégre sa filiale FIAT New Holland dans sa holding CNH Global.
En 2000, le groupe FIAT intègre sa filiale Case dans sa holding CNH Global.
En 2000, le groupe FIAT intègre sa filiale Case International Harvester dans sa holding CNH Global.
En 2000, le groupe FIAT intègre sa filiale Fiat dans sa holding CNH Global.
En 2000, le groupe FIAT intègre sa filiale Fiat-OM dans sa holding CNH Global.
En 2000, le groupe FIAT intègre sa filiale Fiat-Allis dans sa holding CNH Global.
En 2000, le groupe FIAT intègre sa filiale Fiat-Hitachi dans sa holding CNH Global.
En 2000, le groupe FIAT intègre sa filiale Fiat-Kobelco, Link-Belt dans sa holding CNH Global.
En 2000, le groupe FIAT intègre sa filiale New Holland dans sa holding CNH Global.
En 2000, le groupe FIAT intègre sa filiale O&K dans sa holding CNH Global.
En 2000, le groupe FIAT intègre sa filiale Steyr dans sa holding CNH Global.
En 2000, le groupe FIAT intègre sa filiale Kobelco dans sa holding CNH Global..

 Holding FIAT : Acte I  (Groupe FIAT : dernier acte)

En 1986, le groupe FIAT intègre la société italienne Telettra dans sa Holding FIAT.
En 1986, le groupe FIAT intègre la société italienne Ferrari en Italie à 90%.
En 1986, le groupe FIAT intègre sa marque italienne Lancia dans sa Holding FIAT.
En 1986, le groupe FIAT intègre sa marque italienne Alfa Romeo dans sa Holding FIAT.
En 1993, le groupe FIAT rachète la société Maserati en Italie.
En 1993, le groupe FIAT intègre sa marque italienne Maserati dans sa Holding FIAT.
En 1993, le groupe FIAT liquide sa filiale russe LADA.
En 2000, le groupe FIAT liquide sa filiale Fiat Ferroviaria, spécialisée dans les trains.
En 2000, le groupe FIAT liquide sa filiale Fiat Laverda, spécialisée dans les moissonneuses-batteuses.
En 2000, le groupe FIAT liquide sa filiale Fiat Braud, spécialisée dans les récolteuses.
En 2003, le groupe FIAT liquide sa filiale Fiat Avio, spécialisée dans l'aerospacial.
En 2005, le groupe FIAT liquide sa filiale marocaine SOMACA.
En 2005, le groupe FIAT fonde la société FPT.
En 2008, le groupe FIAT rachète la société Zastava en Serbie.
En 2009, le groupe FIAT rachète la société Bertone en Italie.
En 2009, le groupe FIAT ne rachète pas la société Ducati en Italie.
En 2009, le groupe FIAT ne rachète pas la société Italdesign en Italie.
En 2009, le groupe FIAT ne rachète pas la société OPEL en Allemagne.
En 2009, le groupe FIAT ne rachète pas la société SAAB en Suède.
En 2009, le groupe FIAT rachète la société Chrysler en Amérique à 30%.
En 2009, le groupe FIAT rachète la société Dodge en Amérique à 30%.
En 2009, le groupe FIAT rachète la société Jeep en Amérique à 30%.

 Holding FIAT Industrial : Acte I  (IVECO : dernier acte)

En 2011, le groupe FIAT intègre sa filiale ASTRA à Fiat Industrial.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa filiale CNH à Fiat Industrial.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa filiale Irisbus à Fiat Industrial.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa filiale IVECO à Fiat Industrial.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa filiale Magirus à Fiat Industrial.
En 2011, le groupe FIAT rachète la société VM (Venezia Motori) à 50% en Italie.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa filiale VM Motori à FTP.

 Holding FIAT GROUP : Acte I   (Groupe FIAT : dernier acte)

En 2011, le groupe FIAT rachète la société VM (Venezia Motori) à 100% en Italie.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa marque Abarth à sa Holding FIAT GROUP.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa marque Alfa Romeo à sa Holding FIAT GROUP.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa filiale COMAU à sa holding FIAT GROUP.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa marque Ferrari à sa Holding FIAT GROUP.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa marque Fiat à sa Holding FIAT GROUP.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa marque Fiat Professional à sa Holding FIAT GROUP.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa filiale FTP à sa holding FIAT GROUP.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa filiale Magneti Marelli à sa holding FIAT GROUP.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa filiale TEKSID à sa holding FIAT GROUP.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa filiale VM Motori à FTP.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa marque Lancia à sa Holding FIAT GROUP.
En 2011, le groupe FIAT intègre sa marque Maserati à sa Holding FIAT GROUP.
En 2012, le groupe FIAT intègre sa marque Chrysler à sa Holding FIAT GROUP.
En 2012, le groupe FIAT intègre sa marque Dodge à sa Holding FIAT GROUP.
En 2012, le groupe FIAT intègre sa marque Jeep à sa Holding FIAT GROUP.
En 2012, le groupe FIAT intègre sa marque MOPAR à sa Holding FIAT GROUP.
En 2012, le groupe FIAT intègre sa marque RAM à sa Holding FIAT GROUP.
En 2012, le groupe FIAT intègre sa marque SRT à sa Holding FIAT GROUP.
En 2012, le groupe FIAT liquide sa filiale SEVELNORD en France.


Source : Internet  (page actualisée le 01/10/2012)

3 août 2012

Buzz FIAT

Le journaliste français limité par son monolinguisme, éduqué dans le paradigme français lance sur la toile des idées absurdes telles 'Le groupe FIAT va s'intéresser à PSA' ou 'Le groupe FIAT va vendre ALFA à VW' ou 'Le groupe FIAT va vendre FERRARI'. Certaines de ces idées loufoques perdurent et alimentent même le buzz. Le problème est que cette désinformation fait mouche auprès du public français et l'empêche de prendre conscience des  véritables causes de la désindustrialisation de la France, comme la monoculture, l’ethnocentrisme et le sentiment de supériorité.

Incapable de comprendre la situation, sans solution pour sauver son industrie nationale, le journaliste français critique volontiers l'habillement de Sergio Marchionne et son réalisme économique à l'américaine. Nonobstant le fait que FIAT dispose de 18 milliards de liquidités, le journaliste français lance des rumeurs de rachat alarmistes, comme si la holding FIAT était aux abois. Une idée récurrente qui paraît dans les journaux français est la cession d'Alfa Romeo à VW en échange de MAN et de SCANIA, quand il ne s'agit pas de Porsche.

Cependant, cela ne peut se faire, car Marchionne l'a expressément exclu et la commission européenne opposerait son veto. En effet, le groupe VAG, possédant déjà 12 marques est un des plus redoutables adversaires du groupe FIAT. Dans cette partie de Monopoly, le groupe allemand lui a déjà repris sa filiale espagnole SEAT, sa filiale allemande NSU, son sytème d'injection directe à rampe commune, son designer fétiche Walter Da Silva. Le groupe germanique lui a de plus dérobé le fabricant de camion SCANIA, le fabricant de camion MAN, le fabricant de voiture de sport Lamborghini, le fabricant de Moto Ducati et le designer Italdesign. De plus, ce groupe allemand talonne FIAT au Brésil, aimerait consolider son rang aux USA et ravir la première place à Toyota.

En comparant les deux groupes, on s'aperçoit qu'il sont de taille et de structure similaires :
    FIAT versus VW
    Lancia versus AUDI
    ALFA versus SEAT
    Dodge versus Skoda
    Ferrari versus Porsche
    Maserati versus Bentley
    Jeep versus Lamborghini   
    Chrysler versus Bugatti       
    RAM versus MAN       
    IVECO versus SCANIA

Les deux groupes utilisent la synergie pour faire baisser les coûts. Les deux groupes présente des marques à trois modèles typés. VW utilise les compétences de Lamborghini pour motoriser Audi et VW utilise Bentley pour faire du haut de gamme. Mais même si VW perd de l'agent avec Lamborghini, avec Bugatti et avec SEAT, VW peut s'appuyer sur son marché national, l'Allemagne et sur la Chine. Alors que FIAT doit s'appuyer sur le Brésil, l'Inde et sur les Etats-Unis, car il perd sur son marché national, l'Italie. FIAT utilise Dodge pour étoffer la gamme Lancia et FIAT utilise Alfa Romeo pour renouveler Dodge. FIAT et VW s'affrontent sur Suzuki que FIAT aimerait acheter et dont VW possède 20%.

Stigmatisant la politique de rabais opérée par le groupe VAG pour se maintenir en activité en des termes saignants, le président de FIAT et de l'Association des constructeurs automobiles européens a désignée le véritable responsable de la situation actuelle. La dureté des propos de FIAT à l'égard de VW n'a pas plus au géant allemand, qui appelle à à la démission de la présidence de l'ACEA de Sergio Marchionne.

Devant le problème des surcapacités en Europe, le groupe FIAT se désengage du territoire français où il n'a jamais réussi à établir une image de marque valorisante, à la différence des groupes allemands, dont la qualité perçue est excellente. Or, tout comme le groupe VAG, le groupe FIAT dégage encore du bénéfice, grâce à sa stratégie modulaire. Car le groupe FIAT est bien installé aux USA et au Brésil où ses usines tournent à plein régime. En Italie, ses filiales robotique COMAU, électrique Magneti Marelli, motorisation FTP et fonderie TekSid dégage également du bénéfice. En effet, le groupe FIAT à la différence des constructeurs français a  compris très tôt les bienfaits de la délocalisation et de la répartition des forces dans le monde. Le groupe FIAT possède des unités de production ultra efficientes en Turquie, en Pologne et en Serbie, qui lui permettent de garder la tête hors de l'eau.

Cependant, M. Marchionne a de nouveau appelé la Commission européenne à venir en aide à l'industrie automobile car le groupe FIAT possède encore 5 unités de productions en Italie, qui travaillent à très faible rendement. Ce chef d'entreprise clairvoyant en appelle à une coordination et une rationalisation de l'industrie impliquant les constructeurs. Rappelons que le groupe FIAT a déjà fermé ses usines les moins performantes, alors qu'en France et en Allemagne, les surcapacités demeurent. Il faut bien comprendre que l'immobilisme et la politique de dénigrement systématique opérée à l'encontre du groupe FIAT, a empêché ce dernier de sauver SAAB, OPEL ou PSA.

Source : Internet  (page actualisée le 22/09/12)

30 juil. 2012

Pérégrinations du groupe Fiat à l'Est

( ou comment s'imposer en terres socialistes )

Le gouvernement soviétique ne facilite pas l'implantation de firmes étrangère sur son sol national. Le groupe  transalpin FIAT par exemple n'a pas ménagé ses effort pour s'installer à l'Est, que ce soit en Russie, en Pologne, en Serbie ou en Turquie. Il a non seulement effectué également d’importants investissements ces pays, mais il a aussi permis les transferts de technologie, qui profitent aujourd’hui encore à ces économie. Avec la Chute du rideau de fer, certains investissement sont devenus stratégiques, dont la Pologne, la Serbie ou la Turquie.

1934 - Pologne phase I
35 années après sa création, le groupe FIAT fonde la filiale d'exportation et d'assemblage FIAT-Polski - FSO (Fabryka Samochodow Osobowych) avec l'aide gouvernement soviétique polonais.  Le groupe FIAT fonde aussi une fabrique de camion avec Panstwowe Zaklady Inzynierii - PZinz (usine et cabinet d'ingénierie national) dépendant du Ministère de la Défense.
Le premier modèle de FIAT polonaise, la Fiat Polski 508 basée sur la Fiat 508 Balilla, est fabriquée de 1934 à 1939 en diverses versions. En même temps, un camion FIAT de 2,5 t le Fiat 621 est également produit à partir de 1934.
Ensuite, le second modèle de FIAT polonaise, un modèle de voiture supérieur est également fabriqué, la Fiat Polski 518 clone de la Fiat 518 Ardita, de 1936 à 1939.
Par la suite un troisième modèle de luxe la Fiat 1500 est également assemblée de 1937 à 1939.
Plus tard, dans une nouvelle usine construite par le groupe FIAT pour sa filiale polonaise d'autres voitures comme la  FIAT-Polski 1100 .
Le groupe FIAT fabrique également un cinquième modèle, la Fiat-Polski 500 Topolino A entre 1936 et 1939.

1934 - Pologne phase II
31 années après sa première filiale , le groupe FIAT fonde une nouvelle filiale d'exportation et d'assemblage. En 1965 un contrat de licence fut en effet signé entre FIAT et le Gouvernement Polonais pour permettre au constructeur d'État FSO de construire, sous licence Fiat, des modèles de sa gamme et de pouvoir aussi utiliser les composants Fiat pour développer d'autres modèles.
Le premier modèle de FIAT polonaise, la Fiat Polski 125P basée sur la Fiat 125 en 1965. La première voiture construite suite à cet accord fut la Fiat Polski 125P, à partir de 1967. Cette automobile était la copie de la Fiat 125 dont la production allait s'arrêter en Italie peu de temps après, remplacée par la Fiat 132.
Modifiée et adaptée au fur et à mesure, la Fiat Polski 125P, sera produite en plusieurs variantes : berline, break et pick-up. Des carrossiers spécialisés la transformeront aussi en ambulance.
À partir de 1980, alors que le contrat de licence avait expiré et à la demande de Fiat Auto Italie, le logo Fiat Polski disparait au profit du retour de FSO sur la calandre des voitures.
La fabrication de la Fiat Polski 125P ou FSO 125P se poursuivra jusqu'en 1991 avec 1.444.791 exemplaires sortis des chaines polonaises.




source :  Wikipedia  (version de page du 12/07/2012)

25 juil. 2012

Freemont pour remplacer 3 modèles

Devant le succès tout relatif de l'astucieux Fiat Multipla, de la splendide Fiat Croma et du Fiat Ulysse fabriqué en France, la Holding Turinoise Fiat Group Auto a pris la décision d'arrêter leur production. Ces trois modèles sont remplacés par un véhicule du groupe américain acquis en 2009. Après une sérieuse remise à niveau, le Dodge Journey est commercialisé dans la gamme Fiat sous le nom de Freemont. L'apparence extérieure du véhicule n'a subit que de subtiles retouches pour remplacer simultanement un monospace, un crossover et un break.

Le Fiat Freemont en impose avec sa ligne peu conventionnelle : proue agressive, passages de roues généreux, profil et poupe taillés à la serpe. Et puis, les cotes sont généreuses, avec une longueur de 489 cm, une largeur de 188 cm et une hauteur de 169 cm. Le Fiat Freemont relègue ses concurrents français et allemand loin derrière. Pourtant, la bête se manœuvre aisément en agglomération en raison de ses formes rectangulaires, de sa position de conduite surélevée et ses assistances à la conduite.

L'habitacle désuet de l'ancien Dodge Journey a passé entre les mains des sorciers italiens pour offrir un tout nouvel intérieur au Fiat Freemont. La présentation intérieur a fait un bon en avant considérable en matière de design et surtout de finition. Bien dessinée et bien agencée, la planche de bord offre des matériaux valorisants, avec la généralisation de plastiques moussés dans l'habitacle et le recours à du tissu ou à du cuir de bonne qualité. On est agréablement flatté par de nombreux équipement repris du fantastique Jeep Grand Cherokee, à l'instar des commandes au volant, de l'ordinateur de bord ou des commodos.

A ce propos, l'ergonomie est plutôt bien pensée puisque toutes les touches importantes (climatisation, autoradio, GPS) tombent bien en main. A noter que le rehausseur intégré dans les sièges arrière est très bien pensé. Comme le Fiat Freemont offre un 6ème et 7ème sièges, il est idéal pour transporter 4 adultes et 3 enfants. En configuration 7 places, le Fiat Freemont est aussi en mesure d'offrir un coffre décent, avec 145 litres, mais surtout 758 litres en rabattant la deuxième banquette. Son seul défaut concerne la manipulation plutôt virile des banquettes arrières.

Question motorisation, le Fiat Freemont remplace les poussifs moteurs Diesel Volkswagen à injecteur pompe du Dodge Journey par des 2.0 Multijet de 140 et 170 ch et un Pentastar V6 3.6. D'un couple identique (350 Nm de 1.750 à 2.000 tours/min), les blocs 2 litres sont totalement identiques à l'exception de leur puissance et ils diffèrent en matière de sonorité.

Reposant sur la même plate-forme que Mitsubishi, Dodge, Jeep, Peugeot et Citroën, le Fiat Freemont a tout de même reçu quelques adaptations pour l'exigeant marché européen. A commencer par une direction et un filtrage de suspension revu. Le Fiat Freemont est doté d'une boîte manuelle à 6 rapports ou une boîte automatique. Il faut souligner sa particulièrement bonne qualité de réalisation, son excellente habitabilité et son coffre gigantesque. Malgré sa taille, il bénéficie de bonnes prestations routières et de performance tout a fait honorables, tout en gardant une consommation raisonnable.


Source : Internet (page actualisée le 25/07/2012)

17 juil. 2012

Chrysler comble Lancia

Depuis que la holding FIAT a pris le contrôle du troisième groupe américain, le Voyager, véritable légende roulante, arbore désormais le badge Lancia grâce à une finition plus raffinée et une astucieuse troisième rangée. Il faut rappeler qu ce précurseur d'un nouveau genre automobile inspire depuis 28 ans toutes les générations de monospaces.

De la même manière que le Dodge Journey devenu Fiat Freemont a avantageusement remplacé le Fiat Ulysse, le Lancia Phedra est devenu Lancia Voyager. La marque Lancia, qui peinait à faire sa place au sein du marché des voitures haut de gamme s'était recentrée sur les véhicules urbains et compacts de luxe avec l'Ypsilon, le Musa et la Delta et ne bénéficiait plus de modèle supérieur. L'intégration des marques Chrysler, Dodge et Jeep au sein du groupe FIAT a offert l'opportunité à Lancia de compléter sa gamme vers le haut.

Moyennant de grosses améliorations en termes de finition, d'équipements et de moteurs, ainsi que quelques aménagements de style, la grosse berline 300 a donné naissance à une nouvelle Thema, alors que la Chrysler 200 cabriolet a autorisé le retour de la découvrable Lancia Flavia et que le Voyager a permis opportunément de mettre un terme au Phedra fabriqué en France.

Les résultats sont au rendez-vous, le Voyager participant à la hausse des ventes de 60 % sur un an. Depuis le début de l'année, ce monospace de 5.20 m. taillé pour les grands espaces; a séduit 350 clients, ce qui constitue une performance sur un segment des grands monospaces en perte de vitesse. Le Voyager est ainsi le seul véhicule du marché à offrir 7 places sur trois rangées sans faire l'impasse sur le volume de chargement capable de loger les bagages de tous les occupants. Très creusé, le plancher de chargement permet ainsi d'atteindre une capacité de 934 litres en version 7 places. En escamotant les sièges individuels des rangs 2 et 3 dans le plancher, la capacité atteint alors un record de 4 100 litres.

Grâce au système Stow'n Go développé par le groupe FIAT, la troisième rangée est électrique. Il suffit d'appuyer sur un bouton pour que l'intégralité ou une partie de la banquette 2 + 1 se replie dans le plancher en quelques secondes. D'un gabarit digne d'une berline allemande, il s'est enrichi d'une finition Platinium particulièrement raffinée reposant sur une sellerie mariant le cuir et la suédine. Pour les longs voyages, les enfants apprécieront l'installation multimédia comptant deux écrans vidéos escamotables dans le plafonnier et permettant de visionner deux films simultanément. Mais, la véritable trouvaille de cette finition se niche au niveau de la troisième rangée électrique, capable de s'escamoter à volonter dans le plancher en quelques secondes ou de se retourner pour constituer un spatieux salon. Avec ces diverses configurations, le Voyager se prête ainsi à de nombreux usages.

Les Dodge Grand Caravan, Chrysler Town & Country et Volkswagen Routan reposent sur la même plate-forme et bénéficient d'une foule d’améliorations qui ont complètement transformé la qualité et l'agrément de conduite de ces véhicules. Cependant, le Routan de Volkswagen, qui n'est qu'une ancienne Chrysler dotée d’un habitacle distinctif et d’une suspension plus sophistiquée, dispose également du fabuleux moteur Pentastar mais pas du révolutionnaire système Stow ’n Go.

La synergie avec les américains a permis au groupe Fiat d'étoffer la gamme Lancia de 5 modèles capables de concurrencer Mecrcedes, BMW ou Audi. La Lancia Ypsilon remplace à la fois l'ancienne Ipsilon 3 portes et le microspace Musa, la Lancia Delta officie comme break de chasse, la Lancia Flavia fournit le cabriolet 4 places avec coffre, la Lancia Thema règne comme haut de gamme et le Lancia Voyager cité plus haut reste la référence des monospace. A contrario, la Lancia Delta, pourrait être déclinée à l'avenir en une compacte Chrysler 100.

Source : Internet (page actualisée le 25/09/2012)

15 juil. 2012

Liquidités pour surmonter la crise

Le journaliste d'outre-jura, parlant le français et élevé dans le paradigme français s'interroge sur la faillite des constructeurs automobiles en France et l'hémorragie d'emploi qu'elle entraîne.

Rappelons qu'au début du XXIe siècle, la puissante Holding FIAT à cours de liquidités, avait du sacrifier des pans entiers de son empire pour survivre à la crise qu'elle traversait alors :
  • En 2000, c'est son prestigieux département ferroviaire, produisant les splendides Pendolino, que le groupe avait été forcé de vendre pour 300 millions d'Euros.
  • En 2003, c'est son prestigieux département aéronautique, produisant les moteurs pour Ariane V, que le groupe avait été contraint de céder pour 1.5 milliard d'Euros.
  • En 2005, c'est son alliance avec GM, que le groupe doit rompre sous peine de se faire phagocyter par celui-ci et cette rupture rapporte au groupe FIAT une rentrée d'argent de 2 milliard, mais au détriment de ses alliances en Chine et en Russie.
  • En 2007, c'est de son alliance avec Nanjing Automobile Group, que le groupe doit interrompre.
Mais en 2008, au plus fort de la crise, les liquidités de la holding FIAT auraient pu lui permettre de s'emparer de l'américain GM en grande difficultés, mais le groupe avait préféré mettre la main sur les marques du troisième constructeur des Etats-Unis. Or en 2009, lors du sauvetage de la faillite du groupe Chrysler par le groupe FIAT, les analystes avaient redouté que le constructeur de Auburn Hills n'y entraîne également le groupe italien. Mais les résultats financiers du premier semestre 2012 montrent clairement que tel n'est pas le cas. Le groupe américain en croissance a atteint ses meilleurs résultats depuis 13 ans et avec 473 millions de profit, est le moteur tirant à plus de 70% des autres compagnies du groupe. La firme italienne, qui est première au Brésil, seconde aux Etats-Unis possède même assez de liquidité pour racheter 100% de sa filiale américaine tout de suite.

Les bureaux d'études de la Mediabanca soulignent de plus que les liquidités du groupe automobile italien sont deux fois la valeur bousière de Renault et de plus de six fois la capitalisation de Peugeot. A la différence de PSA, qui se fait absorber par GM, de RSA qui ne survit que grâce Nissan, ou de BMW qui se rapproche de Toyota, le groupe FIAT fait jouer à plein ses diverses filiales dans le monde. Les constructeurs Français ont voulu au contraire s'affronter dans tous les secteurs du marché européens au lieu de fusionner leurs trois marques pour former un groupe fort. En privilégiant une approche généraliste au lieu de spécialisée, en privilégiant le patriotisme au détriment du réalisme, en privilégiant le marché français au lieu de l'international et en privilégiant le diesel, les marques françaises ont manqués le tournant de la mondialisation.

Selon Reuters, avec une trésorerie de près de 18 milliards de dollars, soit 22% du total de ses actifs, la Holding FIAT peut également en théorie aller faire son shopping en Asie et s'emparer de sociétés telles que Suzuki Motor, évaluée à 8,9 milliards, Mitsubishi Motors, estimée à 5 milliards ou Mazda Motor valorisée à 2,4 milliards. En dépit de la mauvaise rentabilité et la faible productivité en Europe, la société Fiat serait en mesure de couvrir totalement sa dette grâce à l'abondance de ses liquidités. Mais, dans un désir de croissance et de profitabilité, le groupe transalpin va plutôt opter pour la croissance, dont la seule possibilité est l'acquisition de sociétés en Asie. Les trois constructeurs Japonais cités plus hauts sont donc la clé du développement de FIAT en Asie.

Source : Wikipedia  (version de page du 15/07/2012)



11 juil. 2012

Nouvelle gamme 500

Devant la crise européene, les difficultés politiques dans la péninsule et les surcapacités de production, la holding FIAT démarre la production du remplaçant de l'Idea en Serbie. En effet, Fiat a investi "un milliard d'euros" pour remettre à niveau son vieux site yougoslave à Kragujevac, à 140 km de Belgrade. Cette usine, qui produisait sous licence Fiat avant la guerre les Zastava et les Yugo a repris vie en 2008, grace à une nouvelle co-entreprise entre la holding FIAT et le gouvernement serbe.

A la difference de PSA, qui se fait absorber par GM, de RSA qui ne survit que grâce Nissan, ou de BMW qui se rapproche de Toyota, le groupe fait jouer à plein ses diverses filiales de par le monde. La firme italienne, qui est première au Brésil, seconde au Etats-Unis possède assez de liquidité pour racheter 100% de sa filiale américaine tout de suite. En Europe, pour sa marque Fiat, le groupe élabore une nouvelle stratégie, qui consiste à se recentrer sur son corps de métier, c'est à dire les véhicules à gabarit réduit, mais à forte personnalité.

Pour faire face à la désaffection des Italiens pour les voitures italiennes, la holding FIAT développe en 2012 une nouvelle gamme inspirées de la mythique Cinquecento en espérant raviver la flamme des européens pour les voitures italiennes. Dans la gamme Fiat, la holding présente :
 -  la 500C pour la compacte,
 -  la 500A pour la sportive Abarth,
 -  la 500X pour la tout-terrain,
 -  la 500L pour la familiale Large,
 -  la 500XL pour la commerciale,
 -  la 500Z pour le coupé Zagato et
 -  la 500E pour l'électrique.
Ces modèles seront déclinés en 333 combinaisons possibles de coloris, histoire d'illustrer l'art de vivre italien et éviter une concurrence commerciale stérile dans tous les segments du marché.

La holding FIAT possède heureusement deux modèles intéressants dans les voitures de taille raisonnable, soit  la 500 et la Panda. Après la Panda II produite en Pologne, la Panda III produite en Italie, la 500L en Serbie, Fiat prévoit une version rallongée à sept places de la 500L, la 500XL, également produite en Serbie. Ensuite, ce sera au tour d'un dérivé tout-terrain, la 500X, qui devrait être fabriqué en Italie, parallèlement à une Jeep de taille réduite.

Dans le segment immédiatement supérieur, la holding FIAT cherche une remplaçante pour la Punto, qui pourrait provenir d'une collaboration avec Suzuki ou Mazda. Le groupe est déjà en pourparler ou en collaboration avec ces marques en Inde, au Japon et en Hongrie. Mais il n'y a pas urgence, car la conjonture européenne morose ajoutée aux primes à la casse de l'année 2011 ne plaide pas en faveur de nouveaux modèles en Europe.

Toutefois, le groupe VAG, dont les marques Seat, Bentley et Lamborghini sont déficitaires manifeste son intérêt pour Alfa Romeo et s'oppose à la restitution de ses parts chez Suzuki. Mais comme VAG aspire à prendre le prendre le contrôle de son rival Porsche, il n'a pas intérêt à s'opposer à la holding FIAT, qui a fait de Alfa et de Jeep des marque à vocation mondiale.
 
En effet, dans le segment encore supérieur, la holding FIAT dispose déjà de la Dodge Dart (Alfa Giulietta) aux Etats-Unis et de la Fiat Viaggo (Alfa Giulietta) en Chine qui n'attendent qu'une version européanisée pour remplacer l'excellente Bravo, qui peine à décoller. Mais, il n'y a pas urgence et le constructeur italien, confronté à la baisse du marché européen a déjà gelé ses investissements dans ce domaine. Comme ses immatriculations de voitures neuves ont chuté de 17 % sur les cinq premiers mois de l'année dans l'Union européenne, reléguant le groupe à une part de marché de 6,8 %, il a intérêt à favoriser ses nouvelles filiales en Russie, en Chine et en Inde, en s'appuyant sur les excellents résultats en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.

Source : Wikipedia (page actualisée le 11/07/2012)

5 mai 2012

Stratégie victorieuse

Lorsque le groupe Fiat avait sauvé le groupe Chrysler de la faillite en 2009, les analystes avaient redouté que le constructeur de Auburn Hills n'y entraîne également le groupe italien. Mais les résultats financiers du premier semestre 2012 montrent clairement que le groupe américain en phase ascendante atteint ses meilleurs résultats depuis 13 ans. De plus avec 473 millions de profit, la marque américaine tire en avant toutes les autres compagnies du groupe dans une proportion de plus de 70%.

Cependant, le groupe Fiat est encore fortement dépendant de son marché national, qui a vu les ventes de voitures personnelles sombrer de 18% en Italie. Or la péninsule, à l'instar d'autre pays européens, traverse une période de basse conjoncture, liée à l'introduction de la monnaie unique et à la crise de la dette souveraine. Selon Sergio Marchionne, ce niveau n'avait plus été vu depuis 1983 et s'il reste de nombreuses incertitudes quand à l'avenir, le groupe FIAT possède suffisement de liquidités pour faire face à la baisse des marchés européens. Ces résultats ont été crédité par les agences de notation et la note du groupe FIAT a passé de BB- à BB.

Le groupe FIAT agit sagement en privilégiant les marchés où la conjoncture est bonne, comme le marché américain. L'économie yankee  en phase de réhabilitation rend l'investissement dans Chrysler hautement profitable. le groupe Fiat bénéficie de la diversité que ce groupe procure, que ce soit en terme de marché, de marque, de modèles, d'approvisionnement ou d'investissement. D'autre part, l'Amérique du sud continue à bien se porter et l'investissement dans la filiale Automoveis permet à FIAT de caracoler en tête des ventes, ce qui console du marché européen en plein marasme. Associé à sa filiale Chrysler, le groupe FIAT a repris pied en Russie et en Chine, où des modèles adaptés à ces marchés seront proposés. En Inde, le groupe FIAT prend ses distances vis-à-vis de TATA et tente de se rapprocher de Suzuki Maruti.

En définitive, on peut dire que si le groupe Chrysler est maintenant en train de sauver la situation financière du groupe FIAT, c'est grâce aux investissement consentis par le groupe italien, du point de vue technique, stylistique, qualitatif et productif. Le groupe italien a réussi ce tour de force grâce à ses unités de production indépendantes telles COMAU dans la robotique, FPT dans les moteurs ou enore FIMM dans l'électronique. En mettant à disposition des Américains les technologies, le raffinement et le savoir-faire italien, FIAT a rendu Chrysler plus fort et s'est constitué un tête de pont aux États-Unis.

FIAT a rendu les modèles américains patauds, mal finis et gourmands en carburant plus raffinés et efficient grâce à l'emploi de technologie FIAT, comme l'injection électronique directe ou la boîte de vitesse à double embrayage. De nouvelles architectures développées pour ALFA ont fait le voyage en Amérique et sont nées à nouveau sous la marque Dodge. Laquelle Dodge sert de base à une nouvelle Fiat dans la conquête de la Chine. Durant le même laps de temps, FIAT s'est détournée du marché européen moribond où elle ne présente plus de nouveautés, mais seulement des rebadgeage de modèles américains.

Depuis trois ans que le groupe FIAT mobilise toute son énergie et ses ressources pour ses marques nord américaines, il aspire a une plus grande main-mise sur le groupe Chrysler, mais butte sur le prix élevé que demande le syndicat des travailleurs américains de l'automobile qui détiennent encore plus de 40% de l'entreprise. Heureusement pour FIAT, Marchionne et Obama ont prévu une clause de préférence qui autorise le groupe FIAT à racheter le groupe Chrysler par tranches annuelles de 3.32%.

Tant que le groupe FIAT ne possède pas 100% du groupe américain, il ne peut effectuer une intégration complète de Chrysler et en attendant le rétablissement du marché européen, le groupe FIAT doit continuer de produire en dessous de ses capacité dans ses usines italiennes.

Source   :   Wikipedia   (page mise à jour le 02/07/2012)