10 janv. 2013

Rachat de PSA en question

 Pour éviter la faillite, les Français espèrent un rapprochement entre PSA Peugeot-Citroen et la holding Fiat Auto. Mais une telle fusion ne serait pas une bonne idée. En effet l'expérience historique engrangée par la holding Fiat Auto a prouvé que de travailler avec des Français a peu de chance de devenir une opération profitable, car les Français essayeront toujours de prendre le contrôle de l'ensemble commun.

 Avant le Marché Commun et la CEE, les fusions étaient considérées comme la clef de tous les problèmes du secteur automobile. Mais les exemples de collaborations ratées sont légions en ce domaine au delà des Alpes. Tout d'abord, il y eut la longue et triste histoire de la SIMCA, qui partit chez Chrysler et finit par mourir chez PSA. Ensuite, il y eut la tragique expérience PARDEVI avec la Citroen, qui partit chez PSA à cause d'un général mégalomane. Ensuite, il y eut la UNIC qui n'aboutit pas et se fondit dans la holding IVECO, devenue FIAT Industrial. A la même époque, la MAP connut ses lettre de noblesse avec la SOMECA et se fondit dans la holding FIATAGRI, devenue CNH, puis également FIAT Industrial. Dernièrement la collaboration SEVEL se termina en eau de boudin. Le seul succès veritable rencontre par la holding FIAT en France concerne l'IrisBUS, actuellement intégrée dans la holding FIAT Industrial. 

 La holding Fiat Auto a vécu une expérience douleureuse de fusion avec le groupe américain GM en 2000-2005 et cela devrait faire réfléchir à propos de GM et de PSA. En effet, les produits communs à FIAT et à GM, bien que d'excellente facture, ne rencontrèrent pas la demande attendue. Car le groupe américains n'eut de cesse de décrier la marque italienne dans l'optique de son rachat et tenta de s'approprier ses ingénieurs et son savoir-faire. La rupture de la collaboration avec les Américains entraîna pour la holding FIAT la perte de ses joint-ventures en Russie, en Chine et aux USA. Le seul avantage de cette fusion avortée fut l'ajout d'une nouvelle division moteur FPT à la division équipement Magnetti Marelli, à la division fonderie Teksid, et à la division robotique COMAU.

 Au contraire, l'acquisition du groupe américain Chrysler a apporté de nombreux avantages à la holding Fiat Auto, en terme de complémentarité notamment. En effet le groupe américain apporte son expertise en matière de haut de gamme et de tout-terrain à la holding Fiat Auto spécialisée dans les voitures compactes et sportives. La possession de Chrysler autorisera un développement prometteur en Inde, en Russie en Australie, en Chine en plus du retour sur le marché américain, que la holding Fiat Auto avait raté avec GM.

 De par sa structure modulaire souple, la holding Fiat Auto a de tout temps constitué le partenaire industriel incontournable dans le secteur automobile et rares sont les constructeurs auxquels on n’a pas prêté des velléités de rapprochement avec le constructeur italien. Outre SIMCA en France, la holding FIAT était à la base de la marque LADA en Russie, de la marque NSU en Allemaqne, de la marque KIA en Corée et de la marque SEAT en Espagne. Trop centré sur la péninsule italienne et les petits modèles à faible marge, la holding FIAT semble être une proie facile pour les grands groupes étrangers. Mais la holding FIAT auto possède cependant une position dominante au Brésil, une quatrième place aux États-Unis, des unités de production performantes en Pologne, en Turquie, en Serbie et en Argentine, qui produisent déjà pour Fiat, Ford, Opel, Peugeot ou Citroen.

 A la différence du rachat de Chrysler, le rachat de PSA ou RSA  n'est pas une bonne idée, car les groupes français sont des concurrents purs. le groupe français PSA a vendu moins de 3 millions de véhicules en 2012 alors que la holding Fiat Auto en a vendu plus de 4 millions. le groupes français affrontent la holding Fiat Auto sur tous segments du marché et peu de possibilité de synergies sont à prévoir. Ces groupes français ont peu de réseaux à l'international, sont faibles en matière de motorisation, de design, de tout-terrains et de haut de gamme. Identiquement, le rachat de PSA par Chrysler est une erreur et débouchera sur les mêmes conclusions.

Source : Internet (page actualisée le 10/01/2012)

8 janv. 2013

Obscurantisme français

La filiale Fiat Automoveis fondée en 1976 génère actuellement au Brésil le double de ventes de celles faites en Italie. Mais le journaliste français monolingue ne met volontairement volontairement pas en avant les records de vente au Brésil de la Holding Fiat Auto, car il préfère mettre le doigt sur la faiblesse de la demande en Italie.
La filiale Fiat Chrysler acquise en 2008 génère du profit et assure la bonne santé de la Holding Fiat Auto. Mais le journaliste français monolingue ne met volontairement pas en avant les records de vente aux Etats-Unis du groupe Fiat, car il préfère mettre en exergue les mauvaises ventes en Europe du groupe turinois.
Plutôt que de s'interroger sur le bien fondé d'une monnaie européenne unique, plutôt que de fustiger l'attitude détestables des Français et des Allemands vis-à-vis des voitures italiennes, le journaliste français joue à l'autiste et reste figé dans une approche francophone du problème économique européen.

Confrontée à l'hostilité européenne, la Holding Fiat Auto a agit intelligemment en favorisant les marchés en croissance et en négligeant l'Europe victime de sa monnaie unique surévaluée. Il est avéré que le journaliste francophone est responsable de la situation actuelle, car il a systématiquement utilisé des termes péjoratifs pour qualifier les produits italiens, ce qui a conduit la holding Fiat a se retirer du marché français.
Il faut se rappeler des coups bas qu'ont joué les Français à la Holding Fiat avec la disparition de la marque SIMCA en 1970 et avec le vol de la marque Citroën en 1975. Il faut se rappeler des coups bas qu'ont joués les Français à la Holding Fiat avec la disparition de la division SOMECA en 1983, avec la disparition de la marque UNIC en 1984. Plus récemment, il faut se rappeler des coup bas qu'ont joués les Français à la Holding Fiat avec la disparition de la division Ferroviaria en 2000, avec la disparition de la division AVIO en 2003 et avec la disparition de la marque LADA en 2008.

Confrontée à des journalistes germanophones qui ne jurent que par le "made in Germany", la Holding Fiat Auto agit intelligemment en introduisant des modèles américains rebadgés Lancia sur le marché allemand. Il faut se rappeler des coups bas qu'ont joués les Allemands à la Holding Fiat avec la reprise de la marque NSU en 1969 et avec la reprise de marque SEAT en 1982. Plus récemment, il faut se rappeler des coups bas qu'ont joués les Allemands à la Holding Fiat avec la reprise de la marque Lamborghini en 2009, la reprise du carrossier Italdesign en 2010 et la reprise de la marque Ducati en 2012.
Heureusement, la Holding Fiat Auto annonce une production et des ventes record au Brésil, son deuxième marché. En 2012, la firme de Torino a écoulé 838.219 véhicules au Brésil où il est incontestable leader, soit sa meilleure performance depuis 36 ans en hausse de 11% sur 2011 et 10,2% sur 2010. En tête du marché brésilien depuis plus de dix ans, grâce à la Uno et au Strada, Fiat a fait l'an dernier deux fois mieux que le marché brésilien en croissance de 6,1% à 3,63 millions d'unités. Avec une pénétration de 23%, il y devance l'Allemand VAG et l'Américain GM, qui vend des Daewoo sous la marque (ex-Suisse) Chevrolet.

Il faut se rappeler que le premier coup bas joué par les Américains à la Holding Fiat date de 1908 déjà, avec la disparition de la marque FMC. Plus récemment, il faut se rappeler des coups bas qu'ont joués les Américains à la Holding Fiat avec le groupe GM en 2005, avec la marque Opel ou la marque SAAB en 2009.
Heureusement, la Holding Fiat Auto annonce une production et des ventes record aux Etats-Unis, son premier marché. Chrysler y annonce une progression de ses ventes de 21% à 1,65 million de véhicules. Les cinq marques de la filiale du groupe de Turin ont toutes enregistré des progressions de leurs ventes en 2012, avec même un record mondial historique pour Jeep, le célèbre spécialiste du 4x4. La marque Fiat y remporte également un franc succès avec sa citadine chic 500. Belle revanche pour Fiat, qui va détenir 65,17% des parts de Chrysler, en exerçant une option pour acquérir 3,3% supplémentaires, car la filiale d'Auburn Hills enregistrait en décembre dernier son 33ème mois consécutif de croissance.

Confrontée à la baisse de 20% de son marché national italien, redescendu au niveau de 1979, la Holding Fiat conserve néanmoin 30% de ce marché porteur.  Mais comme la conjoncture s'améliore, la Holding Fiat Auto va prendre ses responsabilités et investir massivement dans ses usines italiennes, qui exporteront vers les Etats-Unis. Pour ce faire, la Holding Fiat Auto va développer autour de son modèle emblématique 500, qui a déjà dépassé le million d'exemplaire, une gamme complète de véhicules attractifs et ludiques. Ainsi, la Holding Fiat Auto va licencier dans son unité de production à Tychy en Pologne pour revitaliser son unité de production de Melfi en Italie.

Source : Internet (page actualisée le 08/01/2013)