23 janv. 2014

Concurrence interne chinoise

 La famille Peugeot est une dynastie industrielle, qui possèdait le groupe automobile PSA Peugeot-CItroën, via deux holdings, Etablissements Peugeot Frères (EPF) en France et la Foncière, financière et de participation (FFP) en Suisse.

 Il faut rappeler qu'en 1982, la famille Peugeot avait racheté à grands frais SIMCA-Chrysler (ex-FIAT) et s’était déjà retrouvée au bord de la faillite. Elle avait été contrainte de supprimer un tiers des effectifs de ses usines pour s'en sortir. Il faut également rappeler que six ans plus tôt en 1976, la famille Peugeot avait déjà été obligée de racheter Citroen, pour éviter que FIAT, qui possédait la moitié du capital ne la développe et en fasse un concurrent. Donc dans les années huitante, empêtrée dans ses trois marques identiques, la famille Peugeot avait purement et simplement supprimé la marque Talbot, créée auparavant par FIAT sous le nom de SIMCA. La famille Peugeot avait alors licencié 17.000 personnes sur 23.000 en Espagne et au Royaume-Uni, mais n'avait pas eu recours à son trésor de guerre chez FFP. Cela n'a pas empêché la famille Peugeot de réunir en 1987, AOP et cycles Peugeot pour former ECIA sous la houlette de FFP. une décenie après, en 1997, la famille Peugeot avait créé l'équipementier automobile FaureCIA à partir de la filiale ECIA, auquel elle avait adjoint l'équipementier automobile Sommer-Allibert en 2001, l'équipementier automobile Emcon Technologies en 2009 et l'équipementier automobile Plastal en 2010.

 En 2012, le groupe Peugeot perd ses alliances avec Ford, avec FIAT, avec BMW et avec Mitsubishi et la famille Peugeot vend le siège de Paris et veut fermer l'unité de production d'Aulnay-sous-Bois également à Paris en France. La famille Peugeot vend alors 7% du capital de PSA au groupe américain GM, puis 75% du capital de sa filiale de transport GefCo aux chemins de fer russes et cède sa filiale d'investissement PSA Finance à l'Etat français. Pour éviter la faillite, la famille Peugeot aurait pu encore vendre les 57,43 % qu'elle détient dans Faurecia, les 90 % qu'elle détient dans Citroen, ou encore les 25 % qu'elle détient dans sa holding FFP. Mais elle a préféré passer sous la coupe des Chinois. plutôt que de s'allier à Renault.

 Suite à cette décision, GM revend les 7 % qu'il détenait pour 24.8 millions. La famille Peugeot a vu alors sa participation être réduite à 14 %, concurrement à 14 % pour le chinois Dong Feng et à 14 % pour l'Etat Français. D'autre part, en 2014, le groupe indien Mahindra a de son côté racheté 51 % de Peugeot Scooters pour 15 millions d’euro.

 En 2014, la famille Peugeot a vu le dernier de ses membres quitter les Établissements Peugeot Frères (EPF) au Conseil de surveillance du groupe. Car PSA Peugeot Citroën se prépare à supprimer 3450 postes en France, alors que la Chine est devenue son premier marché. D'ailleurs, Peugeot Citroen a changé de directeur en 2014 et a ouvert son quatrième site de production en Chine, démontrant la sinisation du groupe français.

 Plutôt que de s'allier à Renault, Dong Feng Peugeot Citroen a par contre créé une nouvelle marque, la DS en 2013. Six mois après la faillite de 2014 et le sauvetage par Dong Feng et l'Etat Français, la valeur de PSA Peugeot Citroën a grimpé de près de 42 %. Conséquement, les 14% de la famille Peugeot, les 14% de Dong Feng, comme les 14 % de l'Etat français passent de 800 millions d'euros à 1.1 milliard. la meilleure santé du constructeur est un bon indicateur de l'état de l'économie de l'Hexagone. Mais il aussi trop tôt pour demander à PSA, sauvé de la faillite par l'État français et le groupe chinois Dongfeng, de réengager.


Source : Internet (page édité le 23/01/2014 actualisée le 25/02/2015 )

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Remarque 1
 L'Etat, Dongfeng et les Peugeot seront à égalité au capital du groupe PSA, qui produira bientôt plus en Chine qu'en France. PSA vend déjà plus en Chine qu'en France et il est normal que le groupe français transferre ses activités en Chine.Comme Renault possède le même partenaire chinois, il aurait été concevable de fusionner Renault et Peugeot sous la houlette du chinois Dongfeng. Le Parti Communiste Français en avait émis la suggestion dans les années huitante.
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Remarque 2
 L'alliance des deux groupes français aurait constitué le cinquième groupe mondial et aurait eu l'avantage de conserver les places de travail en France. Alors que PSA ferme des usines en Europe et ouvre une quatrième usine en Chine, le gouvernement français assure que PSA restera français. Mais les Français ne sont pas dupes et se rendent bien compte que dans leur propre pays se trouve maintenant un cheval de Troie. Les autres constructeurs européens ont du souci à se faire, car des voitures fabriquées en Chine à bas coût et vendues ensuite sous un label européen constituent une entrave à la bonne marche du Marché. Pourquoi l'Union Européenne ne peut-elle pas empêcher cette prise de participation ?
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Remarque 3
 Les Français avaient conspué la stratégie du groupe FIAT de nouer des alliances dans différents pays européens, mais le groupe FIAT n'a jamais demandé l'aide de l'état pour survivre. Les Français vont par contre concurrencer leurs propres usines européennes à partir de la Chine et ceci avec la bénédiction de l’État français. Cette situation ressemble à celle de l'ex-régie Renault, qui s'était appuyée sur des capitaux étatiques pour s'emparer de Nissan, de Dacia, de LADA et de Samsung et qui depuis ferme ses usines. Le groupe FIAT, s'il a éliminé quelques unité de production déficitaires en Europe, a par contre racheté le groupe américain Chrysler sur ses fonds propres.
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Remarque 4
 A l'époque, c'était déjà le gouvernement français qui avait obligé le groupe FIAT a vendre SIMCA aux Américains, pour ensuite contraindre la FIAT à vendre Citroen à Peugeot. Mais le problème de surproduction ne vient pas de FIAT, le problème des véhicules français est qu'ils ne correspondent pas aux attentes du marché. Plus personne en Europe ne veut de moteurs Diesel cancérigènes, ni de voitures fonctionnant à l'électricité nucléaire et encore moins au gaz comprimé fabriqué dieu sait où.

21 janv. 2014

Règles du marché pour les uns, protection étatique pour d'autres

Le groupe franco-Japonais Renault produit ses véhicules low-cost en Roumanie et en Algérie, car l'Union Euopéenne l'empêche de produire en France. Le groupe franco-Chinois Peugeot va produire ses véhicules low-cost en Chine, car l'Union Européenne l'empêche de produire en France au prix du marché. Même le groupe Dassault a l'intention de produire le Rafale en Inde !

Il est normal que ces entreprises françaises se fassent racheter par les Japonais, les Chinois et les Indiens. Car les produits français ont toujours été décalés avec une ligne cheap qui n'incitait pas à l'achat. Les Français n'ont toujours pas compris que ce qui compte désormais c’est la ligne et la qualité perçue, mais aussi l’équipement à bord, l’économie de carburant, les innovations technologiques, l’agencement et le design de l’habitacle.

Les chauvins français et allemands, comme toujours continuent de critiquer le groupe FIAT en espérant qu'il va continuer de perdre des parts de marché en Europe. Ils critiquent par exemple les nouveaux modèles prévus par le groupe FIAT, comme la Chrysler 200, la nouvelle 500 X et le Jeepster, car ils craignent l'apparition sur leur marché de voitures supplémentaires qui les affaibliront d'avantage.

Mais, il est grand temps que les Européens se rendent compte qu'acheter des voitures Japonaises, Koréennes ou Chinoises pour des raisons de coût condamne l'industrie automobile européenne. Espérons que comme avec Volvo, les Européens vont se détourner des marques chinoises et acheter les futurs produits européens donc italiens.

Le groupe FIAT a pu racheter le troisième groupe américain, grâce à ces innovations technologiques et la ligne racée de ses produits. Le groupe FIAT, comme le Groupe VAG a fait l’impasse sur les technologies utopiques comme le tout électrique, l'air comprimé, la pile à combustible, pour se concentrer sur les améliorations rentables de systèmes éprouvés. Le groupe FIAT reste le champion incontestable de ces innovations : le Down-Sizing, l'injection directe Common-Rail, la boîte Dual-Clutch TCT , le sytème Stop-n-Go, le moteur TwinAir, le moteur Pentastar, le moteur VM, le moteur Multijet, le moteur SDE, le moteur Flex Fuel, le Tetrafuel, le moteur MultiJet.

Il est absolument remarquable que le groupe FIAT ait pu racheter le troisième groupe américain sans aide de l’État. Car Volkswagen appartient a un États de la Confédération allemande, ce qui lui a permis de racheter Audi, Skoda, Seat, Lamborghini, Bentley et Porsche. Renault a également longtemps bénéficié des largesses de l'Etat Français, qui lui ont permis de prendre des parts dans le japonais Nissan, le Roumain Dacia et le russe LADA. Aujourd'hui Peugeot est un tiers nationalisé, un tiers en main chinoises et les seules voitures de la marque qui se vendent proviennent du japonais Mitsubshi. Les Français se prétendent contre la mondialisation, mais sont incapable de produire eux-mêmes.

Source : Internet (page actualisée le 21/01/2014)

19 janv. 2014

FIAT enfin italo-américain

Alors que la conjoncture est défavorable, certains constructeurs continuent d'investir dans des nouveaux modèles, qui ne se vendront pas et ne rentabiliseront pas l'investissement. Il n'est donc pas le moment opportun pour le groupe FIAT de parler de collaboration avec PSA ou Suzuki, car le groupe FIAT doit sortir ses douze marques de la crise.

En France, le groupe FIAT a préféré jeter l'éponge et cesser de produire SEVEL à Valencienne, car la France n'est pas un marché porteur pour le groupe Fiat, où sa réputation n'est pas attestée. Au contraire les usines FIAT de Bursa en Turquie et de Val del Sangro produisent des modèles éprouvés pour Fiat, Peugeot, Opel, Citroen et RAM. Alors que les Français de PSA, cantonnés au marché français, développent des technologies non rentables comme le diesel polluant, le moteur à air, l'électrique à base de nucléaire. Or Plutôt que d'investir des sommes colossales dans des nouveaux modèles pour gagner d'illusoires parts de marchés supplémentaires, le groupe FIAT a préféré s'étendre à l'international avec des produits sûrs.

Comme VAG attaque FIAT sur son propre marché avec Lamborghini, Ducati et Ital-Design, Le groupe FIAT a préféré jeter l'éponge et cesser de produire l’innovant Sedici en Hongrie avec Suzuki. Il sera remplacé par la 500X extrapolé d'un modèle Jeep. Mais le groupe FIAT continue de fournir son fantastique moteur diesel à Suzuki. Le groupe FIAT qui est aussi très présent en Inde, collabore avec Maruti-Suzuki sur ce marché.

Il faut se dire que tous les pays et tous les constructeurs se sont ingéniés à détruire la réputation de la marque FIAT. Tous les modèles issus de sa coopération avec GM ont constitué des Flop. L'innovante Stilo a été boudée, la grande Croma ne s'est pas vendue, l'intelligent Multipla a été boudé et la Punto arrive en fin de vie. Cependant FIAT a réussi a préserver ses unités de recherche et de production comme Magneti Marelli, Fiat Powertrain Technologies, Teksid, Venturi Motori, COMAU.

Le groupe FIAT à été impacté par la crise comme les autres. Heureusement qu'il disposait de meilleures technologies que ces concurrents, ce qui lui a permet de garder la tête hors de l'eau. Par contre, les Français, obnubilés par leurs centrales nucléaires et leurs véhicules électriques, n'ont pas remarqué que le groupe FIAT avait choisi une autre solution plus rationnelle et intelligente. En effet, le groupe FIAT a inventé le down-sizing avant que VAG ne le remette au goût du jour. le groupe FIAT a inventé le moteur diesel à rampe commune avant que Bosch ne s'en empare. Le groupe FIAT a développé la technologie Multi-air, adoptés sur le bicylindre et sur les moteurs américains de Chrysler . FIAT a développé la boîte de vitesse Dual-Clutch en même temps que VAG.

Cependant, pour répondre à l’obligation faite par le gouvernement américain de concevoir un nouveau véhicule avec un moteur à énergie verte, le groupe FIAT a développé une variante électrique de son best-seller 500, nommé 500E. Mais cette opération n'est pas rentable pour le groupe FIAT et FIAT pert de l'argent avec chaque modèle vendu. Seulement l'Etat de Californie, qui est deux fois plus grand que la France autorise un fabricant automobile a vendre des véhicule, que s'il propose également des véhicules à énergie verte. Mais FIAT a rapidement arrété la production de la 500E, car le coût d’achat du moteur électrique et son implantation dans la 500 faisait perdre beaucoup d’argent par véhicule vendu.

Toyota a trouvé un solution intelligente avec ses modèles hybrides. Par contre Renault/Nissan ou Opel/Chevrolet ont utopiquement conçu eux-même un moteur électrique intégré à un nouveau véhicule dédié, mais ce sont rapidement rendu compte que ce n'était pas rentable économiquement, car ne répondait pas aux attentes du marché. Les Français se sont rendu compte que les modèles électriques (Zoé, Leaf, Ampera/Volt) ne trouvaient pas acquéreur au prix du marché et n’offraient pas assez d’autonomie et de points de recharge.

Les Français en faillite sont jaloux des réussites des autres groupes. Ils critiquent par exemple la marque FIAT, alors que le groupe FIAT a mis durant 5 ans toute ses capacités pour sauver la firme américaine Chrysler de la faillite. Évidement que FIAT n'a, durant ce laps de temps, plus développé de modèle pour l'Europe. Car le groupe FIAT reste un groupe de taille modeste et l'investissement est conséquent. Mais l'alliance avec le groupe Chrysler valait la peine, car elle offrait le maximum d'opportunité de synergie au groupe FIAT. En plus de l'ouverture sur le marché américain, Chrysler disposait en effet des grosses voitures, des 4x4, des camionnettes qui faisait défaut à FIAT. De l'autre côté le groupe FIAT apportait à l'américain son réseau mondial, ses technologies d'avant-garde, sa compétence en matière de voitures compactes.

Source : Internet (page actualisée le 19/01/2014)

14 janv. 2014

Futur victorieux de FIAT

Les Français, après avoir raillé et conspué le génie du patron du groupe italo-américain Fiat, respectent aujourd'hui sa stratégie victorieuse.

Il faut dire que les Français monolingues subissent échec après échec avec leur chasseur Rafale, qui se voulait révolutionnaire il y a trente ans. Il faut dire que les Français monolingues voient le groupe PSA en passe de se faire racheter par les Chinois, le Groupe RSA dépendre de plus en plus des Japonais. Il faut dire que les Français monolingues subissent les diktats de l'Union Européenne sans en avoir les avantages ; les mines ferment, les usines délocalisent et les personnes capables fuient à l'étranger.

Néanmoins, les Français s'étonnent que la marque FIAT qu'ils avaient dénigrée réussisse à racheter le groupe américain Chrysler, après avoir failli être avalée par le groupe américain GM. Il faut dire que les Français monolingues ignoraient que la firme FIAT était composée de plusieurs holdings active dans les poids-lourds, dans les engins de terrassement, dans l'agriculture, dans le ferroviaire, dans l'aviation et le spatial. Le vieux constructeur européen, pour opérer son rétablissement avait du se séparer de ses trains et de ses avions.

Après ses échecs avec SIMCA et avec Citroen en France, après son échec avec GM, le vieux constructeur italien réussit cette fois à se marier avec Chrysler, le troisième des « Big Three » de Detroit. Détenant 100% de Chrysler, Fiat peut maintenant se battre à armes égales avec General Motors et Ford. D'autant plus que l'autre moitié du groupe, FIAT Industrial a récemment fusionné avec sa filiale américaine CNH.

Les Français pris de court prédisent un sort funeste à cette nouvelle entreprise située au septième rang mondial. En effet, les agences de notation veulent baisser la note du groupe lourdement endetté, surtout que le groupe veut investir en Europe et relancer les fabriques en Italie. alors que la presse française ne parle que des dix milliards de liquidité que le groupe possède actuellement et craint l'invasion des nouveaux modèles en Europe.

Alors que la stratégie du groupe est maintenant de revitaliser Alfa Romeo et de mondialiser Jeep, les Français jouent les oiseaux de mauvais augures et parlent de l'abandon du Lingotto et de l'Italie. En effet, le groupe FIAT industrial, qui a fusionné avec sa filiale américaine CNH Global, s'appelle dorenavant CNH Industrial, son siège est en hollande et sa cotation se fait à New York et à Milan. On peut concevoir que FIAT automotive siège simultanément à Détroit, a Turin et qu'il soit coté en Chine ou au Japon.e groupe FIAT mondialisé ira là où se trouve l’argent.

L'excellent chassis de la Giulietta a déjà donné naissance aux Dodge Dart, Chrysler 200 aux Etats-Unis, ainsi qu'aux Fiat Viaggio, Fiat Ottimo en Chine. Il ne reste plus qu'à Alfa de sortir la GIULIA sur base Dodge avec des moteurs élaborés par Ferrari.

Source : Internet (page actualisée le 14/01/2014)

9 janv. 2014

Situation périlleuse pour FIAT

Fiat Group en rachetant 100% de Chrysler a créé le 6ème groupe mondial, avec 12 marques en activité. C'est beaucoup, mais VAG possède le même nombre de marques et se porte plutôt bien. Le défi est de garder chaque marque dans le marché où elle a la meilleure pénétration. Les marques des la péninsule italienne risquent de devenir des filiales mineures du groupe, mais le regroupement de Lancia et de Chrysler a montré que la synergie était capable de revitaliser des marques aux gammes incomplètes.

Durant les 5 dernières années, FIAT group a tourné toutes ses forces dans le sauvetage du groupe américain Chrysler. Non seulement les Américains devraient être reconnaissants aux Italiens de les avoir sauvés, mais il est légitime que les milliards de liquidité du groupe américains soient utilisés pour développer les marques européennes déficitaires, qui ont été terriblement négligées. La marque ALFA Romeo a par exemple fourni le soubassement de Giulietta pour la Dodge DART et la Jeep Cherokee aux Etats-Unis et pour la FIAT Viaggo et la FIAT Ottimo en Chine. Mais la marque ALFA attend toujours le remplacement de son vaisseau amiral, la Giulia, qui devrait être basée sur un châssis américain.

Cependant, les agence de notation appellent à baisser la notation du groupe FIAT, car son endettement devient préoccupant. Or suite à ce rachat, le cours de l'action augmente en bourse, et les milliards de trésorerie du groupe américain seront les bienvenus pour éponger la dette de FIAT Group. Les marques européennes Fiat, Alfa, Lancia, Maserati, Ferrari et Fiat industrial pourront ainsi être dévoloppées, non pas en Europe qui est un marché mature, mais ailleurs dans le monde. Les filiales Comau, Magneti-Marelli, Teksid, FPT et VM pourront alors tourner à plein régime pour les marques précitées.

Les Américains, les Allemands et les Français eux-mêmes se sont unis pour discréditer cette marque par des remarques désobligeantes. Mais la marque FIAT en tant que telle reste forte au Brésil. Pour contrecarrer cette tendance, le groupe FIAT a commencer de remplacer la marque FIAT par la marque 500 sur divers marchés et pourrai substituer Panda par Innocenti. Mais Fiat devrait se veiller à ne pas galvauder l'appellation 500, lors du remplacement de la Punto.

Toutefois les menaces demeurent grandes pour la maison FIAT, car les Américains espèrent toujours renommer FIAT Group en Chrysler Group, de déplacer le siège de Turin à Detroit et la cotation de Milan à New-York. Les Allemands ne sont pas en reste, eux qui se sont emparés de Lamborghini, de Ducati, d'ItalDesign et qui espèrent toujours racheter Alfa Romeo. Les Français espèrent carrement que la marque Fiat va de disparaître à terme en Europe, Il pourraient ainsi récupérer PininFarina et Bertone, pour échapper à l'inéluctable rachat de PSA par les Chinois. Les Français doivent se mordre les doigts, eux qui à l'époque avaient provoqué la vente de SIMCA par FIAT, mais avaient empêché le rachat de Citroen par ce même FIAT, aujourd'hui septième groupe mondial.

Source : internet (page actualisée le 09/01/2013)

8 janv. 2014

Juste retour des choses !

Quoi qu'en dise les français médisants et jaloux, l'alliance entre le FIAT Auto et le groupe américain Chrysler était la solution idéale pour résoudre les problèmes de surproduction des deux groupes.

En effet, FIAT Auto a de tout temps excellé dans les petites cylindrée performantes et dans les voitures de luxe imposantes inaccessibles au commun des mortels. Depuis la séparation d'avec GM et l'échec de la Stilo, il manquait cependant à FIAT Auto, une gamme intermédiaire qui lui aurait permis de faire la différence avec la concurrence. Bien que solide dans les fourgonnettes, il manquait en effet à FIAT un véritable 4x4 urbain, un nouveau châssis pour les gammes moyennes et supérieures et un remplaçant au moteur V6 ALFA et Holden.

De son coté, le groupe américain Chrysler rencontrait les problèmes inverses, à savoir l'absence de petits véhicules, une orientation marquée pour les voitures imposantes et gloutonnes et une offre de 4x4 pléthorique. Depuis l'échec de son alliance avec Mercedes, le groupe américain Chrysler partait à la dérive, malgré les excellents châssis et le moteur V6 Pentastar élaboré sous l'ère allemande. En effet, les marques Jeep, Dodge et Chrysler, à quelques exceptions près, étaient essenciellement commercialisée en Amérique du Nord.

Le groupe FIAT Auto, qui reste leader incontesté au Brésil avait un bonne pénétration dans les marchés émergents, mais voulait retourner sur le sol américain, ou l'économie semblait plus résistante à la crise mondiale. Pour ce faire, le groupe FIAT s'est renforcé par l'acquisition de VM, par l'amélioration du moteur V6 Pentastar, par le rachat de CNH et de FPT.

Cette collaboration a déjà fait revivre la marque Lancia en Europe grâce aux modèles Chrysler. Elle a déjà élargi la gamme Dodge, grâce au chassis de la Giulietta et la gamme RAM, sur les chassis du Ducato et du Doblo. Fiat s'est implanté en Chine grâce au chassis de la Giulietta et s'est dotée d'un grand 4x4 sur châssis Dodge en Europe. La marque Jeep est devenue mondiale et ses modèles se sont améliorés.

Depuis la reprise du groupe américain en faillite par le groupe FIAT, la situation a diversement évolué. Alors que le groupe italien avait tourné toute ses forces dans le redressement spectaculaire outre-atlantique, il a du négliger le marché européen en plein marasme de la monnaie unique. Ce n'est qu'un juste retour des chose que le rachat définitif du groupe américain amène maintenant des milliards dans les usines européenne !

Source : Internet (page actualisée le 08/01/2014)


7 janv. 2014

FIAT finalise l'acquisition de Chrysler

Cinq ans après avoir sauvé le groupe américain Chrysler de la faillite, le groupe italien FIAT, à force de travail a finalement réussi à prendre le contrôle total du troisième constructeur automobile américain, qui avait appartenu à Daimler Benz entre 1998 et 2007.  Or, le constructeur allemand ne voulait dans l'opération qu'acquérir un certain savoir-faire en matière de 4x4, mais surtout ne pas faire de l'ombre à la marque Mercedes, ce qui a conduit Chrysler sur le chemin de la faillite.

Aujourd'hui, l'accord avec VEBA, le fonds de pension du syndicat américain de l'automobile UAW, permet au groupe FIAT d'acquérir les 40% du capital de Chrysler, qui lui manquait encore. Le rapprochement de ces deux groupes donne naissance au septième constructeur mondial et permet le lancement de nouveaux modèles. Pour Fiat et Chrysler, l'accord de 2014, qui vient d'être signé avec VEBA est clairement un événement historique qui va déterminer l'avenir du groupe FIAT. Il sera aussi déterminant et historique que l'avait été l'acquisition de CNH en 2013,  le splitting du groupe en 2010, la fusion ratée avec GM en 2000, ou la création d'IVECO en 1976.

Pour prendre le contrôle total de la marque Chrysler, la Holding Fiat a accepté de payer 4,35 milliards de dollars, dont 1,75 milliard de dollars immédiatement et 1,9 milliard de dollars sous forme de dividendes extraordinaires, auxquels s'ajouteront 700 millions sur quatre ans. Il s'agit d'un excellent retour sur investissement pour le constructeur italien, qui a eu le courage de faire le pari du redressement de Chrysler en pleine crise. Rappelons qu'en 2008, l'américain perdait plusieurs millions de dollars par jour et que FIAT mettait alors un terme à son alliance ratée avec GM. Le groupe italien avait du se débarrasser alors de son département ferroviaire et de son département aéronautique pour survivre.

Intelligemment, le constructeur Fiat a commencé par diviser son groupe en 2 entités : voitures personnelles et véhicules industriels. Alors que le groupe industriel s'emparait de l'américain Case pour devenir CNH, le groupe automobile commençait par prendre 20 % du capital de Chrysler en échange de ses technologies de pointe. Puis il a délaissé le marché européen dans la crise de l'Euro et a tourné toutes ses forces pour relancer Chrysler. Disposant d'excellents chassis et d'exellents moteurs dans les deux groupes. le constructeur transalpin a rajeuni certaines gammes et lancé de nouveaux modèles concurrenciels. En cinq ans, le sauveur a remboursé les dettes de l'américain, puis a augmenté régulièrement sa participation à son capital. Evidemment que cela s'est fait au détriment des marques européennes, mais lorsque le marché américain a renoué avec la croissance, les ventes annuelles sont passées en cinq ans à 15 millions.

La Holding Fiat a accepté de payer à VEBA 3,65 milliards de dollar pour accélérer l'intégration de Chrysler dans Fiat et éviter l'introduction en Bourse qui aurait considérablement ralenti le rapprochement industriel entre les deux constructeurs. Cet accord valorise Chrysler à 10,5 milliards de dollars et autorise les économies d'échelles entre les marques italiennes (FIAT Professional, FIAT, ALFA Romeo, Lancia, Maserati, Abarth et Ferrari) et les marques américaines (Chrysler, Dodge, Jeep. RAM et SRT).

Le groupe FIAT SpA, avec ses 12 marques et ses 4,2 millions de véhicules produits en 2012 a vaincu le signe indien : il a largement dépassé le français PSA, qui ne possède plus que 2 marques et ne vend plus que 2.8 milliard de véhicules annuellement, (Il est loin le temps ou Peugeot s'emparait des succursales françaises de Fiat, comme Citroen ou SIMCA ! ) Le groupe italien reste toutefois loin derrière l'allemand VAG, le japonais Toyota ou l'américain GM, qui dépassent chacun les 9 millions de véhicules annuels.

Le groupe italien Fiat rachète l'américain Chrysler et paradoxalement, le groupe américain sauvé de la faillite en 2009 va aider son sauveur à retourner dans les chiffres noirs, grâce à ses milliards de dollars de trésorerie. Sans Chrysler, le groupe italien aurait affiché une perte comptable. Syndicats et politiques italiens ont ont salué cette victoire, mais craignent un déplacement du siège du groupe principal à l'étranger.

Tout comme RSA avait racheté Nissan en faillite, pour en dépendre totalement aujourd'hui, l'acquisition du groupe américain Chrysler par FIAT vient au bon moment, car FIAT souffre sur le marché européen gangréné par les dictats néolibéraux de Bruxelles. Elle va notamment permettre à l'italien d'utiliser en retour les milliards de réserve de Chrysler, pour investir dans ses usines européennes.

Source : Internet (page actualisée le 07/01/2014)